Les anniversaires se suivent et ne se ressemblent pas.
Il en est un autre aujourd’hui à marquer d’une pierre noire, celui d’un événement dont le souvenir me hante encore trop souvent un an après, ce genre de truc qui n’arrive qu’aux autres, jusqu’à y être soi-même confronté.
Nous étions partis en famille en ce long week-end de Toussaint souffler la première bougie de mon fils dans mes Vosges natales.
Nous terminions de déjeuner chez son parrain, et je ne sais même plus si nous avons eu le temps de goûter au gâteau, la suite est allée si vite…
Tout se déroulait à merveille, jusqu’à ce fameux coup de fil.
« Allo Madame CarrieB ? Oui, gendarmerie de Playmoville, nous sommes chez vous ».
Tout se bouscule dans ma tête. Chez moi ? Que font-ils chez moi ?
Mon visage se décompose au fur et à mesure qu’en quelques dixièmes de secondes mon cerveau fait le tour des options possibles pour n’en retenir que deux : incendie ou cambriolage, mon Dieu.
Ou alors ils ont testé et réussi un procédé révolutionnaire de téléportation et sont arrivés là par accident mais ça paraît moins plausible.
Et comment les gendarmes ont-ils trouvé mon numéro de portable ?
Je ne l’affiche pourtant pas sur ma boîte aux lettres et la plupart des voisins ne l’ont pas, les seuls à l’avoir sont eux aussi partis en week-end.
Je voudrais demander, questionner, savoir, mais aucun son ne sort de ma bouche : la peur d’entendre la suite et que mes soupçons soient confirmés me paralyse.
Et le couperet tombe : « Votre maison a été visitée ». Ah. Visitée.
Donc des gens sont entrés, ont fait le tour du propriétaire, admiré les tableaux et la déco, et sont repartis gentiment c’est ça ?
Non non ça n’est pas ça.
Et les gendarmes de me dire que mes « visiteurs » ont retourné la maison, démonté la serrure au pied de biche, mais que c’est moindre mal : a priori ils n’ont pas pu emporter grand chose.
Ils me disent aussi qu’après avoir fait leur paperasse d’usage ils s’en vont, laissant ma maison vide et ouverte sans remords, et qu’ils ont trouvé mon numéro de téléphone en fouillant dans mon carnet répertoire. Ils n’ont qu’à faire comme chez eux et se servir une bière aussi, tiens.
Ce sont les voisins d’en face qui ont donné l’alerte, alors que la porte d’entrée s’était ouverte en grand suite à un coup de vent. Avec les volets fermés ça ne collait pas.
Branle-bas de combat, retour chez mes parents pour plier bagages, appel de l’assurance, des voisins partis en week-end (histoire de les affoler pour rien), d’un serrurier-express et d’une amie pour aller l’attendre.
Les 500 km du retour sont un calvaire, entre s’imaginer le pire et tenter de l’expliquer à ma fille (oui parce que mon fils, pour le coup, il s’en moque un peu à un an), tout en dédramatisant mais en n’arrivant pas à dissimuler mon désespoir et ma peur.
Arrivée à la maison, les enfants restent dans la voiture.
Etat des lieux rapide, prise de clichés, et surtout remise en ordre des chambres des enfants : il faut qu’ils pensent qu’ils ont été épargnés, ce qui n’est pas le cas.
Visuellement c’est un désastre, tous les placards ont été vidés, les armoires de vêtements saccagées, les portes marquées au crayon et des bouteilles d’alcool entamées traînent sur le sol.
Ma fille rentre et, bien qu’endormie à moitié, vomit sur le sol du salon.
Une fois les enfants couchés et les draps des lits changés, la nuit est consacrée au rangement intégral et à la liste approximative des objets volés.
Ce sont sans doute des jeunes : ils ont pris les sacs de sport et les ont chargés de tout ce qu’ils pouvaient, du lecteur DVD à la collection de DVD ou aux vêtements et baskets de marque, mais peu importe, les choses matérielles sont sans importance.
Ce qui fait vraiment mal, c’est de savoir avec quelle facilité des inconnus ont pénétré notre intimité, et ce n’est pas un vain mot car c’est dans ma chambre qu’ils se sont attardés, cherchant sans doute de l’argent liquide que je n’ai pas sous une pile de vêtement ou sous le matelas.
Ce qui fait vraiment mal, c’est de voir qu’ils se sont amusés avec mes sous-vêtements et qu’ils en ont dispersé dans toutes les pièces.
Ce qui fait vraiment mal, c’est qu’ils aient pu voir les photos familiales et nous croiser dans la rue comme si de rien n’était.
Ce qui fait vraiment mal, c’est qu’ils se soient éclairés à la bougie et l’aient jetée sur le tas de vêtements en sortant par la fenêtre de la chambre.
Une chance dans mon malheur que ça n’ait pas pris feu.
Ce qui fait vraiment mal, c’est de savoir que, malgré le témoignage et la description d’un autre voisin qui les a croisés en rentrant du travail, et malgré les empreintes digitales relevées sur les bouteilles, un gendarme m’a dit « ne vous faites pas trop d’illusions », et j’ai bien compris par son regard entendu qu’il ne les chercherait même pas.
Ce qui fait vraiment mal enfin, ce sont les cauchemars de ma fille pendant plusieurs mois, la peur qu’ils reviennent chercher le reste, le stress des départs en week-ends ultérieurs et mon angoisse au moindre bruit suspect.
Ce qui fait vraiment mal, c’est la bêtise humaine.
Il en est un autre aujourd’hui à marquer d’une pierre noire, celui d’un événement dont le souvenir me hante encore trop souvent un an après, ce genre de truc qui n’arrive qu’aux autres, jusqu’à y être soi-même confronté.
Nous étions partis en famille en ce long week-end de Toussaint souffler la première bougie de mon fils dans mes Vosges natales.
Nous terminions de déjeuner chez son parrain, et je ne sais même plus si nous avons eu le temps de goûter au gâteau, la suite est allée si vite…
Tout se déroulait à merveille, jusqu’à ce fameux coup de fil.
« Allo Madame CarrieB ? Oui, gendarmerie de Playmoville, nous sommes chez vous ».
Tout se bouscule dans ma tête. Chez moi ? Que font-ils chez moi ?
Mon visage se décompose au fur et à mesure qu’en quelques dixièmes de secondes mon cerveau fait le tour des options possibles pour n’en retenir que deux : incendie ou cambriolage, mon Dieu.
Ou alors ils ont testé et réussi un procédé révolutionnaire de téléportation et sont arrivés là par accident mais ça paraît moins plausible.
Et comment les gendarmes ont-ils trouvé mon numéro de portable ?
Je ne l’affiche pourtant pas sur ma boîte aux lettres et la plupart des voisins ne l’ont pas, les seuls à l’avoir sont eux aussi partis en week-end.
Je voudrais demander, questionner, savoir, mais aucun son ne sort de ma bouche : la peur d’entendre la suite et que mes soupçons soient confirmés me paralyse.
Et le couperet tombe : « Votre maison a été visitée ». Ah. Visitée.
Donc des gens sont entrés, ont fait le tour du propriétaire, admiré les tableaux et la déco, et sont repartis gentiment c’est ça ?
Non non ça n’est pas ça.
Et les gendarmes de me dire que mes « visiteurs » ont retourné la maison, démonté la serrure au pied de biche, mais que c’est moindre mal : a priori ils n’ont pas pu emporter grand chose.
Ils me disent aussi qu’après avoir fait leur paperasse d’usage ils s’en vont, laissant ma maison vide et ouverte sans remords, et qu’ils ont trouvé mon numéro de téléphone en fouillant dans mon carnet répertoire. Ils n’ont qu’à faire comme chez eux et se servir une bière aussi, tiens.
Ce sont les voisins d’en face qui ont donné l’alerte, alors que la porte d’entrée s’était ouverte en grand suite à un coup de vent. Avec les volets fermés ça ne collait pas.
Branle-bas de combat, retour chez mes parents pour plier bagages, appel de l’assurance, des voisins partis en week-end (histoire de les affoler pour rien), d’un serrurier-express et d’une amie pour aller l’attendre.
Les 500 km du retour sont un calvaire, entre s’imaginer le pire et tenter de l’expliquer à ma fille (oui parce que mon fils, pour le coup, il s’en moque un peu à un an), tout en dédramatisant mais en n’arrivant pas à dissimuler mon désespoir et ma peur.
Arrivée à la maison, les enfants restent dans la voiture.
Etat des lieux rapide, prise de clichés, et surtout remise en ordre des chambres des enfants : il faut qu’ils pensent qu’ils ont été épargnés, ce qui n’est pas le cas.
Visuellement c’est un désastre, tous les placards ont été vidés, les armoires de vêtements saccagées, les portes marquées au crayon et des bouteilles d’alcool entamées traînent sur le sol.
Ma fille rentre et, bien qu’endormie à moitié, vomit sur le sol du salon.
Une fois les enfants couchés et les draps des lits changés, la nuit est consacrée au rangement intégral et à la liste approximative des objets volés.
Ce sont sans doute des jeunes : ils ont pris les sacs de sport et les ont chargés de tout ce qu’ils pouvaient, du lecteur DVD à la collection de DVD ou aux vêtements et baskets de marque, mais peu importe, les choses matérielles sont sans importance.
Ce qui fait vraiment mal, c’est de savoir avec quelle facilité des inconnus ont pénétré notre intimité, et ce n’est pas un vain mot car c’est dans ma chambre qu’ils se sont attardés, cherchant sans doute de l’argent liquide que je n’ai pas sous une pile de vêtement ou sous le matelas.
Ce qui fait vraiment mal, c’est de voir qu’ils se sont amusés avec mes sous-vêtements et qu’ils en ont dispersé dans toutes les pièces.
Ce qui fait vraiment mal, c’est qu’ils aient pu voir les photos familiales et nous croiser dans la rue comme si de rien n’était.
Ce qui fait vraiment mal, c’est qu’ils se soient éclairés à la bougie et l’aient jetée sur le tas de vêtements en sortant par la fenêtre de la chambre.
Une chance dans mon malheur que ça n’ait pas pris feu.
Ce qui fait vraiment mal, c’est de savoir que, malgré le témoignage et la description d’un autre voisin qui les a croisés en rentrant du travail, et malgré les empreintes digitales relevées sur les bouteilles, un gendarme m’a dit « ne vous faites pas trop d’illusions », et j’ai bien compris par son regard entendu qu’il ne les chercherait même pas.
Ce qui fait vraiment mal enfin, ce sont les cauchemars de ma fille pendant plusieurs mois, la peur qu’ils reviennent chercher le reste, le stress des départs en week-ends ultérieurs et mon angoisse au moindre bruit suspect.
Ce qui fait vraiment mal, c’est la bêtise humaine.
25 commentaires:
Ces jeunes devaient vraiment être dans le désespoir le plus complet pour commettre un acte aussi barbare...
Voilà ce que tu peux peut-être retenir pour "oublier" cet évènement tragique.
Douce nuit
Oli
Le plus étonnant dans l'histoire, c'est quand même que pour faire tout ça ils ont du mettre un temps fou. Tout ce que tu décris ne se fait pas en 5 minutes ! Et d'accord avec toi pour la violation de l'intimité. J'ai des amis qui se sont fait voler un caméscope avec tous les films de leur petit dernier, de la naissance à un an... et ces c*** de voleurs vont sans doute mettre ça à la poubelle. Et puis tes voisins alors ??? ça a fait du bruit, y'avait de la lumière je sais pas... sinon c'est bien quand même ton quartier ?
L'incendie du bus à Marseille illustre bien le fait que la connerie humaine est là autour de nous...Caliméro dirait:c'est trop injuste, moi je dis que ces couillons auraient pu être armés et que si vous aviez été là ca ne les aurait peut-être pas arrêté. Alors biensur ca traumatise puisque l'intimité à été violée mais il faut toujours se dire que ca aurait pu être pire...et puis pour les voisins qui entendent rien voient rien...je suis plutôt sceptique, ils seraient pas dans le coup par hasard?
@olico : Je ne sais pas si désespoir est le mot que j'emploierais, et je pense qu'ils ont fait ça plus pour s'amuser que par nécessité.
@lolo : Oui visiblement ils ont passé une bonne partie de la nuit sur place, et je soupçonne le fils de mes ex-voisins de droite de ne pas être complètement étranger à tout ça. Par contre, aucune lumière la nuit dans le lotissement...
@alex : Oui bien sûr ça aurait pu être pire, mais ça aurait pu être encore mieux : ils auraient pu choisir la maison des voisins ;-)
@Stef : Ah, les jeunes de maintenant, je te jure...ils pourraient pas faire des extras le week-end pour se faire de l'argent de poche plutôt?
je suis vraiment désolée de ce qui t'est arrivée.
nous avons été cambriolés aussi qd j'etais ado, et j'ai eu peur pdt assez longtemps. Mais ça serait evidemment pire si cela m'arrivait maintenant, ds MON appart', avec MES souvenirs perso et les affaires de mon fils ...
je comprends ton sentiment de violation de l'intimité ... je ressentirais surement le même .
pensées reconfortantes pour toi et ta petite famille
ben oui mais si c'est tes voisins qui ont fait le coup, ils allaient quand même pas cambrioler chez eux!!!!ou alors il faut vraiment qu'ils aient 3 grammes!...quand t'habites en immeuble t'as moins de chances de te faire cambrioler, et pis, un toutou qui grogne derrière la porte ca aide!...Achète un Aibo de Sony!
ébé voilà, tout s'explique : tes voisins sont de droite !!! faut pas chercher...
@gael : Ca fait déjà un an, les choses sont rentrées dans l'ordre mais parfois elles remontent à la surface, comme à cet anniversaire...
@alexia : Tu devrais savoir que je n'ai pas qu'une seule maison voisine! Et si j'avais su que je me ferais visiter, j'aurais acheté un chien, une alarme, des barbelés...
@lolo : Ca, ça m'étonnerait!
Ils n'habiteraient pas ici ;-)
il y a bien une chose contre laquelle tu ne pourras jamais rien, c'est bien la bêtise humaine ... on y est tous confrontés un jour ou l'autre à différents degrés et on essaye d'y répondre intelligemment.C'est pas toujours évident, mais quoi qu'il arrive, il faut se dire qu'un jour ou l'autre, ces personnes trouverons leurs maîtres en la matière !
Bisou.
Chris
C'est par hasard que je suis tombé sur votre blog.Ce qui vous est arrivé à vous est arrivé à notre voisine il y a 15 jours,et peut-être demain ce sera mon tour.
Ne comptez pas sur moi pour trouver une quelconque excuse à ces jeunes.Je pense que lorsqu'on a un minimum d'éducation,on se comporte en être humain.
Ce serait tellement agréable de profiter de la joie de vivre en toute sécurité.
Je compatis à votre désaroi et vous remerçie d'avoir eu la patiente de me lire.
.
Ca m'est arrivé (heureusement avant la naissance des Grumeaux).
Ca fait mal, au début.
Et puis ça passe.
Comme tout, finalement.
Et encore un com utile, un !
;-)
Bon courage !
PS : une caravane, t'y a pensé ? Une maison qui te suit dans tes déplacements...
Je me dis qu'il y a deux possibilités: tomber sur des pros qui vont, prennent et s'en vont, conscencieusement.
Mais les pros, ils n'auraient rien rien à faire chez moi.
Ou alors la logique, c'est de tomber sur des petits cons et là, c'est de la connerie à l'état pur, des abrutis à baffer bien fort contre les murs, bien jeunes qui ne comprennent pas que la construction d'une vie passe aussi par ces biens matériels, même communs.
Saccager leur fait croire qu'ils sont forts, qu'ils disent merde à la société pour ramasser vingt dvd ou un lecteur à 30€ facilement.
ils ne se disent même pas que le risque qu'ils ont pris ne valait pas la peine.
Aujourd'hui plus grand monde n'a de liquide caché sous le matelas.
Je compatis et te bise.
(comme se faire "emprunter" une voiture avec deux sièges auto à l'arrière pendant une promenade en forêt de la famille pour simplement faire les cons dans les champs et la garer à 200m de chez soi)
Lâche, stupide, révoltant. J'espère que ta blessure se refermera , avec le temps, que le prochain anniversaire sera encore moins douloureux. Bises.
les femmes parlent souvent de "viol" après une telle experience, c'est un peu fort mais je crois effectivement que quand il y a violation de l'intimité, chaucun sa manière de vivre avec après ça.... ça doit pas être simple tous les jours c'est clair!! mais t'es une solide,et tu passera par dessus d'ici quelque temps, tu relativisera de plus en plus avec le temps qui passe ....
moi je crois que les gens qui font ça le font sciemment et y prennent plaisir. Saccager notre intérieur a nous en retourner les tripes. Oui la feekabossée c un peu fort comme terme et on peut pas comparer avec l'acte au sens propre, mais ça fait mal, ça fait sale... Un pro est consciencieux, un ame mateur est juste con et ne sait pas réfléchir, genre aller chercher l'argent ou il n'y en pas. Moi on etait aussi en vacances, j'avais 6 ans et on m'a foutu chez la mémé. Les imbeciles etaint rentrés par un efenetre à laquelle ils s'etaient coupés. La maison saignait de leur betise, redecorée de leur he maux globine. Des junks pt etre... En revenant at home je me demandais ou leurs doigts avaient pu se poser... Si cela m'arrivait aujourd'hui je hurlerais, imaginer des mains etrangeres partout, chez moi dans mes affaires... Je ne connais que des histoires stupides de cafouillage dans des residences cages a poules 2 enfants couple de 30ans avec un credit sur le dos pour 20 ans dans une maison mal insonorisée qui retrouve leur maison saccagée, les murs couverts...De merde... Ou une copine a qui on vole 30 e en pieces et dont on néglige des bijous en or blanc parce que tu comprends ils cherchent du liquide ou des bijoux qu'ils sont incapables de discerner des faux...conclusion elle en a eux pour largement plus que 30e pour refaire sa porte...Fait cher la visite
Non, moi je crois qu'ils doivent être severement ravagés de l'interieur les gens qui font ça pour avoir a ce point le desir d'atteindre autrui et c con mais laisse un gout amer dans la bouche....Et si on se faisait escargots?;-)
@chris : Même Einstein a dit "Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue."
@platon : Bienvenue et merci de votre commentaire, moi non plus je n'arrive pas à trouver d'excuse à ce genre d'acte gratuit
@nicmo : Oui bien sûr le temps efface les douleurs d'hier, mais pour la caravane je ne suis pas fan de Raphaël...
@barnabé : Tu as tout compris et très bien résumé, clap clap
@frisson : Merci de ta compassion, et regardons plutôt le spectacle d'automne que la nature nous donne ;-)
@ma fée : C'est exactement ça, mais je n'ai pas voulu utiliser le terme par respect pour celles qui ont subi sa vraie signification.
Et tu as raison, je regarde toujours devant.
@lunelô : Ce qui me fait peur c'est que tu t'en souviennes encore maintenant aussi bien! Merci de ton témoignage.
bip bip comme je disais avant que ça bug... Je n'ai rien vu, j'étais chez ma mémé!!! Mé j'ai effectivement une mémoire émotionnelle très prégnante... Les autres détails, c'est arrivé dans le bled de mes parents et chez une cops... Bon week end!;-)
ouais, une tres mauvaise experience que je ne souhaite à personne...et j'espere que ta fille s'en est vite remise ...
moi c'était le 24 décembre, au 3° étage avec des voisins partout...ils se sont trompé de sens pour casser la baie vitrée et ouvrir la poignée...résultat des courses : du sang partout sur mon lit où ils se sont couché...(chouette) et le reste...un mauvais souvenir qu'on préfère oublier...mais une peur qui reste à jamais quand on ouvre la porte et qu'on ose pas toujours rentrer "comme si de rien n'était"
j'ai acheté un dobermann...après...;)
Simplement pour te dire bonjour ;-)
Oli
moi qui venait te saluer en paix à mon retour de Lozère et voir que la calamité s'est encore abattu et chez toi en plus.
Je comprends ton desarroi et le fait de se dire que plus jamais on ne se croira tranquille chez soi.L'intimité est quelque chose à laquelle on tient par dessus beaucoup de biens matériels.
Au décès de mes grands-parents paternels, on avait essayé avec mon père de reprendre leur maison et d'en faire une maison de campagne (en fait ça tenait plus du pavillon de banlieue front populaire). On y a passé des week-ends, des semaines, des mois à essayer d'en faire quelque chose. Puis un jour, il y a eu une visite de petits cons qui ont juste volé une mini-chaîne un peu pourrie. Par contre, ils ont diné, mangé de la pizza et dispersé du sirop de grenadine et du nesquik partout. Trois mois après, on vendait la maison.
@papet : Merci pour le mail et les bons conseils emplis de sagesse ;-)
@lunelô : Ben c'est encore pire alors si t'as rien vu!
@Elfie : Contente de te retrouver (c'est parce que t'es sortie de la Star Ac'?), dommage que ce soit pour une histoire aussi triste!
@olico : Un bonjour et une bise à toi aussi!
@muse : Faut pas s'inquiéter, c'était il y a un an...juste qu'après on se rend encore plus compte de la valeur des choses immatérielles.
@richard : Contente de te retrouver aussi! C'est dingue tout ça, comme quoi non ça n'arrive pas qu'aux autres!
Ma pooooovre Carrie, ça fout les j'tons ça....Ben moi, j'ai été cambriolé pleins de fois, alors au debut, j'ai chialer, puis apres j'ai fait marcher à fond mon assurance..Non mais ho, vais pas me faire escroquer en plus!!
ah merde c'était chez toi alors....
oh bé vraiment j'te présente toutes mes confuses...bon pour le lecteur DVD, j'lai déjà refourgué mais je crois que tes voisins en ont un pas mal si ça te dit...
et puis pour les dessous j'te les ramène Samedi promis (toute façon y me vont pas!!)
la bise
(bon c'était juste pour te faire sourire un peu, en fait c'est pas moi j'ai fais une banque ce jour là!!)
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