Avertissement : "ceci est un article déprimant, déconseillé aux personnes en manque de bonne humeur"
Nous sommes un samedi matin, il est 10h30 et j'écris cet article de mon lit... comment ça je suis encore au lit avec des enfants en bas âge et alors que je n'ai même pas fait la fête hier soir??
Ca veut juste dire que ma période noire est arrivée, celle que je redoute tant tous les ans à la même époque depuis pas moins de 25 longues années.
A chaque fois je me dis que ça va peut-être être différent, qu'un miracle va se produire, et j'y ai d'autant plus cru pendant mes grossesses puisqu'on m'avait dit que cela pouvait tout stopper.
Ca n'a malheureusement jamais été le cas. Quand on joue à la loterie on y croit jusqu'au tirage...
"Le printemps est arrivé, la belle saison" : alors que la plupart des gens s'en réjouissent, je commence déjà à regretter les frimas de l'hiver.
Non que je n'apprécie pas la douceur du climat, les soirées qui s'allongent et les tenues qui racourcissent...
Ca a commencé il y a 4 jours, comme toujours sans crier gare : j'ai éternué une fois et ne me suis jamais vraiment arrêtée depuis.
Ensuite j'ai vu les acacias et la robe blanche des cerisiers le long de la route.
Je crains toujours plus les premiers jours d'atteinte, car ils sont en général les plus violents.
Hier soir je n'arrivais plus du tout à respirer par le nez, sans arriver à le faire cesser de couler pour autant.
C'est là que commence ma vie avec un mouchoir.
Ma difficulté à respirer me pousse à prendre de grandes bouffées d'air par la bouche, ce qui à la longue et au pire entraîne une toux persistante, une crise d'asthme et/ou de spasmophilie et une visite aux urgences. Hier soir on l'a évité de justesse.
Mais ce matin je suis allongée sur mon lit, et en bonus track de mes difficultés respiratoires c'est Saturday Night Fever dans mon crâne, sur joyeux fond de cris de mes enfants qui, je l'espère vraiment soit dit en passant, n'auront pas hérité du gène concerné.
Je sais que la prochaine étape symptômatique sera le gonflement et l'irritation des yeux, c'est tellement prévisible, seule l'échéance est inconnue.
Alors là, dans mon lit, je me dis que la vie est bien ironique et que ce sont les choses les plus agréables qui peuvent nous faire le plus de mal : voitures de sport, soleil, alcool, cigarettes, Amour, top-models et fleurs, entre autres.
Ca y est, j'ai prononcé le nom de l'agresseur qui me gâche les 6 plus beaux mois de l'année (non, pas les top-models, les fleurs).
Enfin plus exactement les pollens en tous genres, dont j'ai justement mis la photo d'un spécimen en introduction : digne des pires cauchemars, n'est ce pas?
Nous sommes un samedi matin, il est 10h30 et j'écris cet article de mon lit... comment ça je suis encore au lit avec des enfants en bas âge et alors que je n'ai même pas fait la fête hier soir??
Ca veut juste dire que ma période noire est arrivée, celle que je redoute tant tous les ans à la même époque depuis pas moins de 25 longues années.
A chaque fois je me dis que ça va peut-être être différent, qu'un miracle va se produire, et j'y ai d'autant plus cru pendant mes grossesses puisqu'on m'avait dit que cela pouvait tout stopper.
Ca n'a malheureusement jamais été le cas. Quand on joue à la loterie on y croit jusqu'au tirage...
"Le printemps est arrivé, la belle saison" : alors que la plupart des gens s'en réjouissent, je commence déjà à regretter les frimas de l'hiver.
Non que je n'apprécie pas la douceur du climat, les soirées qui s'allongent et les tenues qui racourcissent...
Ca a commencé il y a 4 jours, comme toujours sans crier gare : j'ai éternué une fois et ne me suis jamais vraiment arrêtée depuis.
Ensuite j'ai vu les acacias et la robe blanche des cerisiers le long de la route.
Je crains toujours plus les premiers jours d'atteinte, car ils sont en général les plus violents.
Hier soir je n'arrivais plus du tout à respirer par le nez, sans arriver à le faire cesser de couler pour autant.
C'est là que commence ma vie avec un mouchoir.
Ma difficulté à respirer me pousse à prendre de grandes bouffées d'air par la bouche, ce qui à la longue et au pire entraîne une toux persistante, une crise d'asthme et/ou de spasmophilie et une visite aux urgences. Hier soir on l'a évité de justesse.
Mais ce matin je suis allongée sur mon lit, et en bonus track de mes difficultés respiratoires c'est Saturday Night Fever dans mon crâne, sur joyeux fond de cris de mes enfants qui, je l'espère vraiment soit dit en passant, n'auront pas hérité du gène concerné.
Je sais que la prochaine étape symptômatique sera le gonflement et l'irritation des yeux, c'est tellement prévisible, seule l'échéance est inconnue.
Alors là, dans mon lit, je me dis que la vie est bien ironique et que ce sont les choses les plus agréables qui peuvent nous faire le plus de mal : voitures de sport, soleil, alcool, cigarettes, Amour, top-models et fleurs, entre autres.
Ca y est, j'ai prononcé le nom de l'agresseur qui me gâche les 6 plus beaux mois de l'année (non, pas les top-models, les fleurs).
Enfin plus exactement les pollens en tous genres, dont j'ai justement mis la photo d'un spécimen en introduction : digne des pires cauchemars, n'est ce pas?
A chaque fois qu'un homme a voulu m'offrir des fleurs, il a fallu que je les lui rende poliment, les prés en fleurs, jardins ou autres roseraies ne sont pas pour moi et je voue une haine sincère aux champs de colza.
Je dois également anticiper chaque éternuement dans les gestes de la vie quotidienne, et particulièrement au volant (vive la direction assistée) ou avec une casserole bouillante dans la main. Il faudrait que j'évite d'étendre mon linge dehors, que je me lave les cheveux dès que je rentre chez moi, que je n'aère pas ma chambre et que j'évite de sortir de manière générale.
J'ai naturellement conscience que cela n'est rien, comparé à ceux qui souffrent au quotidien à tout un tas de maladies plus moches les unes que les autres.
Chacun de nous porte un fardeau, physique, génétique, acquis ou psychologique.
Cet article est dédié à tous ceux et celles qui portent le même que moi, cette "pollution verte", soit 15 à 25% de la population tout de même. Antihistaminiques, nous voilà!
2 commentaires:
A quand un article sur le pouvoir des acariens, ces petites bestioles qui se reproduisent toutes les 3 semaines et qui envahissent tous les recoins de notre maison? Ce qui est encore plus frustrant c'est qu'on peut pas les voir, ce sont des fantômes qu'on ne peut malheureusement pas faire souffrir avec notre tapette- à- mouches:(
@Alexia : acariens, pollens, graminées...même combat : tous des ennemis invisibles.
@Jorapon : je vais me renseigner sur ces grilles, ça peut être une bonne solution pour ma maison, merci!
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