Bilan après 2 mois d’arrêt du tabac :
- Je suis encore vivante, alors qu’après toutes ces années de dépendance je n’étais pas certaine de survivre sans cigarette.
- Je suis encore vivante bis, alors qu’il n’était pas gagné que mon entourage me supporte en état de sevrage (déjà en temps normal…).
- Il n’y a pas de porté disparu dans ma famille, merci aux exercices de respiration active.
- +4 kg, ça c’était prévisible, et même pas (que) par gourmandise, non.
J’ai réellement faim en permanence, de grosses fringales qui ne sont apaisées que par des aliments très sucrés à absorption hypercalorique immédiate ( gâteaux, bonbons et en général n’importe quoi tartiné de Miamtella [je ne publierai le nom de la vraie marque qu’en échange d’un approvisionnement gratuit à l’année, je suis en pleines négociations]).
- Je n’ai pas (encore) été licenciée pour tentative de meurtre sur supérieur hiérarchique direct, et Dieu sait que l’idée n’a pas fait que m’effleurer ces derniers temps.
- Je fais des rêves récurrents de nourriture, même en pleine journée, où je suis fréquemment poursuivie par une armée de yaourts à 0% alors que je tente d’atteindre la mer de Miamtella et sa plage de smurties. Je saute vite dans une barquette à la fraise et vogue contre vents et marées jusqu’à l’île de Pâques (pas la vraie, celle faite d’œufs et lapins en chocolat bien sûr).
- Je trouve que les gens qui fument puent, et j’ai même dit à monsieur CarrieB cette semaine qu’il sentait le vieux pneu (?!), d’ailleurs je suis étonnée à chaque fois que je le vois avec une cigarette à la main, comme si elle était devenue l’accessoire intrus qui ne colle plus à personne : elle est devenue has-been dans notre ère de la bio-zen attitude, hein dis ?
- Je continue à me mettre dans la partie « fumeur » au restaurant, ce que je peux expliquer par 3 raisons : 1/ on a ses petites habitudes, les personnes du coin fumeur me sont familiers ; 2/ cela représente un test permanent par l’exposition directe à la fumée ; 3/ il faut avouer qu’il y a souvent moins d‘enfants en zone fumeurs.
- Je suis encore vivante, alors qu’après toutes ces années de dépendance je n’étais pas certaine de survivre sans cigarette.
- Je suis encore vivante bis, alors qu’il n’était pas gagné que mon entourage me supporte en état de sevrage (déjà en temps normal…).
- Il n’y a pas de porté disparu dans ma famille, merci aux exercices de respiration active.
- +4 kg, ça c’était prévisible, et même pas (que) par gourmandise, non.
J’ai réellement faim en permanence, de grosses fringales qui ne sont apaisées que par des aliments très sucrés à absorption hypercalorique immédiate ( gâteaux, bonbons et en général n’importe quoi tartiné de Miamtella [je ne publierai le nom de la vraie marque qu’en échange d’un approvisionnement gratuit à l’année, je suis en pleines négociations]).
- Je n’ai pas (encore) été licenciée pour tentative de meurtre sur supérieur hiérarchique direct, et Dieu sait que l’idée n’a pas fait que m’effleurer ces derniers temps.
- Je fais des rêves récurrents de nourriture, même en pleine journée, où je suis fréquemment poursuivie par une armée de yaourts à 0% alors que je tente d’atteindre la mer de Miamtella et sa plage de smurties. Je saute vite dans une barquette à la fraise et vogue contre vents et marées jusqu’à l’île de Pâques (pas la vraie, celle faite d’œufs et lapins en chocolat bien sûr).
- Je trouve que les gens qui fument puent, et j’ai même dit à monsieur CarrieB cette semaine qu’il sentait le vieux pneu (?!), d’ailleurs je suis étonnée à chaque fois que je le vois avec une cigarette à la main, comme si elle était devenue l’accessoire intrus qui ne colle plus à personne : elle est devenue has-been dans notre ère de la bio-zen attitude, hein dis ?
- Je continue à me mettre dans la partie « fumeur » au restaurant, ce que je peux expliquer par 3 raisons : 1/ on a ses petites habitudes, les personnes du coin fumeur me sont familiers ; 2/ cela représente un test permanent par l’exposition directe à la fumée ; 3/ il faut avouer qu’il y a souvent moins d‘enfants en zone fumeurs.
Quoi qu’est-ce de cette dernière raison ignoble venant d’une mère de famille ? Ben oui, quand je suis seule j’aime en profiter pour manger tranquillement, sans qu’on crie dans mes oreilles ou qu’on joue au kangourou autour de ma chaise, j’ai ma dose à la maison merci.
- En soirée j’ai une tendance inconsciente à doubler ma consommation d’alcool. Une amie m’avait dit « j’ai arrêté de fumer, mais qu’est-ce que je picole ! » et je n’avais pas compris le rapport. La contenance fournie par la cigarette est remplacée par le verre que l’on ne quitte pas de la soirée et qu’on nous remplit fatalement dès qu’on l’a porté à sa bouche de peur qu’on meure de soif.
- Je n’ai aucune envie de refumer : étrange, surtout après un traitement pas vraiment pris dans les règles et écourté. Je ne pensais pas que ça serait si facile et ça en devient suspect : je me prépare au pire, à ce jour où inévitablement je me réveillerai avec une sensation de manque terrible et serai prête à tout pour en griller une.
- Je ne constate pas de changement notable sur ma santé, sens juste un peu mieux le goût des aliments, ce qui m’incite évidemment à en consommer plus qu’avant, ben voyons…
- Je ne vois pas non plus d’augmentation sensible de mon pouvoir d’achat : mais où est donc passé l’argent de mes cartouches de clopes ?
Bilan Général : Plutôt positif dans l’ensemble, le principal bémol étant le chemin de l’obésité que je suis en train de prendre allègrement et en sifflotant, tel le petit chaperon rouge remplissant son panier de kilos de graisse au gré de ses envies.
Conclusions : Prise en main urgente à prévoir avant grosse déprime pré-estivale annoncée.
Moyens à mettre en œuvre :
- Inscription dans la salle de sport la plus proche, avec programme personnalisé et promesse d’assiduité écrite,
- Barricadage du placard à douceurs avec des bouteilles d’eau minérales et des corbeilles de fruits,
- Placardage de photos de mannequins anorexiques sur mon frigo,
- Achat du maillot de bain de mes rêves en taille 36,
- Utilisation abusive de substituts de repas « savoureux » (=imbuvables) et autres pilules coupe-faim placebo,
- Badigeonnage appliqué et régulier de ma super cure magique miracle Minceur 14 jours sur les « rondeurs disgracieuses » (zone allant des chevilles au cou),
- Achat d’un vélo pour le retour des beaux jours. Se dire qu’il est un instrument de torture mais aussi un moyen de s’évader et d’être au calme,
- Achat d’un appareil pas trop encombrant pour faire des abdos à la maison sans me tuer le dos. Penser à sa reconversion en porte-manteau d’appoint.
A retenir : Arrêter de fumer coûte une fortune en dommages collatéraux !
- En soirée j’ai une tendance inconsciente à doubler ma consommation d’alcool. Une amie m’avait dit « j’ai arrêté de fumer, mais qu’est-ce que je picole ! » et je n’avais pas compris le rapport. La contenance fournie par la cigarette est remplacée par le verre que l’on ne quitte pas de la soirée et qu’on nous remplit fatalement dès qu’on l’a porté à sa bouche de peur qu’on meure de soif.
- Je n’ai aucune envie de refumer : étrange, surtout après un traitement pas vraiment pris dans les règles et écourté. Je ne pensais pas que ça serait si facile et ça en devient suspect : je me prépare au pire, à ce jour où inévitablement je me réveillerai avec une sensation de manque terrible et serai prête à tout pour en griller une.
- Je ne constate pas de changement notable sur ma santé, sens juste un peu mieux le goût des aliments, ce qui m’incite évidemment à en consommer plus qu’avant, ben voyons…
- Je ne vois pas non plus d’augmentation sensible de mon pouvoir d’achat : mais où est donc passé l’argent de mes cartouches de clopes ?
Bilan Général : Plutôt positif dans l’ensemble, le principal bémol étant le chemin de l’obésité que je suis en train de prendre allègrement et en sifflotant, tel le petit chaperon rouge remplissant son panier de kilos de graisse au gré de ses envies.
Conclusions : Prise en main urgente à prévoir avant grosse déprime pré-estivale annoncée.
Moyens à mettre en œuvre :
- Inscription dans la salle de sport la plus proche, avec programme personnalisé et promesse d’assiduité écrite,
- Barricadage du placard à douceurs avec des bouteilles d’eau minérales et des corbeilles de fruits,
- Placardage de photos de mannequins anorexiques sur mon frigo,
- Achat du maillot de bain de mes rêves en taille 36,
- Utilisation abusive de substituts de repas « savoureux » (=imbuvables) et autres pilules coupe-faim placebo,
- Badigeonnage appliqué et régulier de ma super cure magique miracle Minceur 14 jours sur les « rondeurs disgracieuses » (zone allant des chevilles au cou),
- Achat d’un vélo pour le retour des beaux jours. Se dire qu’il est un instrument de torture mais aussi un moyen de s’évader et d’être au calme,
- Achat d’un appareil pas trop encombrant pour faire des abdos à la maison sans me tuer le dos. Penser à sa reconversion en porte-manteau d’appoint.
A retenir : Arrêter de fumer coûte une fortune en dommages collatéraux !
5 commentaires:
Je suis fière de toi, et ne t'en fais pas pour les kg (en tout cas si tu t'arretes là !!), tu as tjrs autant de charme et tu es tjrs aussi sexy !!!
Un monsieur qui sent le vieux pneu et qui pèse 82 kg (et sans arreter de fumer !!)
les kilos en plus ne deviennent qu'un petit détail, on apprend à cuisiner en doublant les doses,et puis ce qui est clair c'est que l'argent de tes cartouches de clopes ne passeront pas dans un voyage bien mérité sous le soleil et les cocotiers...plutôt dans quelques pots en plus de miamtella...
hoctus est mort vive hoctus
Salut,
J'avoue que j'admire beaucoup ton combat et surtout ta franchise.Par contre je vais revenir sur ce blog dans quelques mois pour voir où tu en seras car t'es encore en pleine bataille et qu'il serait prématuré de crier victoire!Mes sincères salutations à tes kangourou et bon courage !!
tu as une jolie façon d'écrire. je reviendrai.
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