Nous sommes en 2006 et les choix de vie pour une femme, bien qu’un peu plus étendus qu’il y a 50 ans, restent d’une complexité étrangère à la gent masculine.
Je me suis demandée longtemps quelle était la meilleure solution pour pouvoir combiner et réussir vie de famille, de couple, professionnelle et personnelle.
Navrée de vous dire que je n’ai pas trouvé la solution, non, j’ai juste arrêté de chercher.
A mon entrée dans la vie active, j’ai tout d’abord testé le « femme active exploitée mal mariée dépressive »
Bilan : Psychothérapie avortée, démission et divorce libérateur
Ensuite je suis passée par le « femme active trop bien payée et redécouvrant l’amour »
Bilan : C’en est presque insolent d’être si heureuse et on a envie de le faire partager à une tierce personne, en l'occurrence un petit être tout fripé (non, pas un Shar-Pei, un bébé)
Donc logiquement l’étape suivante a été celle de « mère au foyer toute entière à son enfant », sans doute la pire dois-je avouer honteusement
Bilan : Kilos en trop entretenus, déprime, envies d’infanticide récurrentes, sensation (justifiée) de ne servir à rien et obsession du ménage, seule activité avec preuve tangible d’un effort fourni, et donc de reconnaissance attendue de la part de l’autre (en vain)
Je m’en suis sortie en devenant « mère active avec père au foyer », ou l’inversion brutale des rôles
Bilan : Je ne tarirais pas d’éloges sur cette période si le père au foyer en question avait aussi bien vécu la chose de son côté, ce qui peut se comprendre, version « père au foyer tout entier à son enfant » !
Et puis maintenant j’ai droit au « super moit’moit’ »(spéciale dédicace à Gad Elmaleh) grâce à l'arrivée de mon 2ème Shar-Pei : un mi-temps de congé parental, que j’expérimente pour la 2ème année : 3 jours de travail, 4 jours à la maison.
Bilan : Le travail est mon havre de paix et de repos et j’ai le temps d’apprécier celui plus mouvementé passé avec mes enfants.
Mais ça aurait été trop facile de s’asseoir sur ce fauteuil bien confortable, non je suis bien trop maso et évidemment il faut que je prenne des risques en cherchant un nouveau boulot ou en reprenant des études, je vous jure…des fois je me mettrais des claques.
Mes conclusions générales suite à mes différents essais de vie sont que je ne suis vraiment pas faite pour être à la maison en permanence, que je tire ma révérence à ma petite maman d’avoir réussi à le faire même si elle n’a pas eu vraiment le choix, et que je laisse la place à celles qui ont la vocation, parce qu’il paraît qu’il en existe encore des spécimens de nos jours, dans quelques contrées reculées…
Le travail c’est la santé ? Incontestablement, à condition d’en trouver un, et pas trop fatiguant de surcroît. Ah, l’indépendance financière, la vie sociale…
Amies, ne soyons pas esclaves de nos enfants et de nos conjoints, nous sommes des femmes libres et fières de l’être !
Euh, au fait tu veux quoi chéri ce soir pour le dîner ?
Je me suis demandée longtemps quelle était la meilleure solution pour pouvoir combiner et réussir vie de famille, de couple, professionnelle et personnelle.
Navrée de vous dire que je n’ai pas trouvé la solution, non, j’ai juste arrêté de chercher.
A mon entrée dans la vie active, j’ai tout d’abord testé le « femme active exploitée mal mariée dépressive »
Bilan : Psychothérapie avortée, démission et divorce libérateur
Ensuite je suis passée par le « femme active trop bien payée et redécouvrant l’amour »
Bilan : C’en est presque insolent d’être si heureuse et on a envie de le faire partager à une tierce personne, en l'occurrence un petit être tout fripé (non, pas un Shar-Pei, un bébé)
Donc logiquement l’étape suivante a été celle de « mère au foyer toute entière à son enfant », sans doute la pire dois-je avouer honteusement
Bilan : Kilos en trop entretenus, déprime, envies d’infanticide récurrentes, sensation (justifiée) de ne servir à rien et obsession du ménage, seule activité avec preuve tangible d’un effort fourni, et donc de reconnaissance attendue de la part de l’autre (en vain)
Je m’en suis sortie en devenant « mère active avec père au foyer », ou l’inversion brutale des rôles
Bilan : Je ne tarirais pas d’éloges sur cette période si le père au foyer en question avait aussi bien vécu la chose de son côté, ce qui peut se comprendre, version « père au foyer tout entier à son enfant » !
Et puis maintenant j’ai droit au « super moit’moit’ »(spéciale dédicace à Gad Elmaleh) grâce à l'arrivée de mon 2ème Shar-Pei : un mi-temps de congé parental, que j’expérimente pour la 2ème année : 3 jours de travail, 4 jours à la maison.
Bilan : Le travail est mon havre de paix et de repos et j’ai le temps d’apprécier celui plus mouvementé passé avec mes enfants.
Mais ça aurait été trop facile de s’asseoir sur ce fauteuil bien confortable, non je suis bien trop maso et évidemment il faut que je prenne des risques en cherchant un nouveau boulot ou en reprenant des études, je vous jure…des fois je me mettrais des claques.
Mes conclusions générales suite à mes différents essais de vie sont que je ne suis vraiment pas faite pour être à la maison en permanence, que je tire ma révérence à ma petite maman d’avoir réussi à le faire même si elle n’a pas eu vraiment le choix, et que je laisse la place à celles qui ont la vocation, parce qu’il paraît qu’il en existe encore des spécimens de nos jours, dans quelques contrées reculées…
Le travail c’est la santé ? Incontestablement, à condition d’en trouver un, et pas trop fatiguant de surcroît. Ah, l’indépendance financière, la vie sociale…
Amies, ne soyons pas esclaves de nos enfants et de nos conjoints, nous sommes des femmes libres et fières de l’être !
Euh, au fait tu veux quoi chéri ce soir pour le dîner ?
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