Juste pour me faire un peu plus de mal (mon côté maso), voir si je peux tenir le coup (mon côté battante) et aussi malheureusement par nécessité (mon côté grosse-en-devenir, voir l’article « Dommages collatéraux », toujours d’actualité), je teste une nouvelle privation (vraiment que ça à foutre, moi).
Bilan après 4 jours d’arrêt de Miamtella et autres n’importe-quoi-au-chocolat :
Pour résumer grossièrement, je dirais que ma vie n’a plus aucun sens (j’exagère à peine) et que, plus que pour le tabac, ex-faux-ami-parti-en-fumée, je suis en état de manque et d’une humeur massacrante.
Ceux qui me connaissent savent que CarrieB et le chocolat sont inséparables depuis l’enfance, amis pour la vie pour le pire et surtout pour le meilleur…
Juste une petite anecdote pour calmer les petits joueurs : quand môman passait à la caisse du supermarché le fond du caddie tapissé de pots de Miamtella, on lui demandait s’il fallait faire une facture pour l’association et elle répondait que c’était juste pour sa fille-1-pot-par-semaine (et encore, si on faisait pas de crêpes).
Bref, maintenant que vous cernez mieux la damoiselle, vous appréhendez mieux mon problème actuel : du soir au matin et du matin au soir, je vois chocolat, je pense chocolat, je vis chocolat et je rêve chocolat : mes enfants en chocolat, ma télé en chocolat et mes chaussures en chocolat.
Bilan après 4 jours d’arrêt de Miamtella et autres n’importe-quoi-au-chocolat :
Pour résumer grossièrement, je dirais que ma vie n’a plus aucun sens (j’exagère à peine) et que, plus que pour le tabac, ex-faux-ami-parti-en-fumée, je suis en état de manque et d’une humeur massacrante.
Ceux qui me connaissent savent que CarrieB et le chocolat sont inséparables depuis l’enfance, amis pour la vie pour le pire et surtout pour le meilleur…
Juste une petite anecdote pour calmer les petits joueurs : quand môman passait à la caisse du supermarché le fond du caddie tapissé de pots de Miamtella, on lui demandait s’il fallait faire une facture pour l’association et elle répondait que c’était juste pour sa fille-1-pot-par-semaine (et encore, si on faisait pas de crêpes).
Bref, maintenant que vous cernez mieux la damoiselle, vous appréhendez mieux mon problème actuel : du soir au matin et du matin au soir, je vois chocolat, je pense chocolat, je vis chocolat et je rêve chocolat : mes enfants en chocolat, ma télé en chocolat et mes chaussures en chocolat.
Et si je vous attrape je vous mange, na.
Les pics de souffrance de la journée se situent aux moments clés du petit-déjeuner et du goûter évidemment.
Tandis que ma fille ingurgite goulûment des tartines de Miamtella au pain de mie (non non : pas d’erreur) ou les vestiges d’œufs de Pâques (stock disponible : ± 6 mois de consommation), je suis là, une goutte de salive au bord des lèvres, perplexe devant ma banane et mon biscuit (je déteste ce mot, j’en reparlerai) de régime hyperprotéiné.
Et quand elle me tend par pitié filiale un infime morceau de coin de tartine (généreuse mais quand même, on ne badine pas avec le chocolat dans la famille), je dois prendre sur moi et me targuer d’un piètre « non merci ma chérie, tu sais que maman ne doit plus manger de chocolat » totalement contradictoire avec l’étincelle d’envie dans mes yeux.
Aujourd’hui elle m’a vu avaler sans grand entrain, médusée, mes 1,5L d’eau additionnée de potion-à-la-pectine-hors-de-prix, 3 biscuits (beûrk le mot et le truc) tous secs, une banane trop mûre et un substitut de repas grisâtre qui n’a de la saveur chocolat que le nom.
Elle s‘est risquée à un « qu’est-ce que c’est ça ? », puis à un « et c’est bon ? », pour finir avec un « ben pourquoi t’en manges alors ? ».
Ah, naïve et insouciante enfant, la vie d’adulte féminine réserve bien des surprises…
Enfin tout ça c’était avant le dîner.
On ne s’improvise pas adepte de la cuisine minimaliste du jour au lendemain.
Donc c’est de la même manière qu’elle a pu m’observer, interloquée, engloutir en 2 temps 3 mouvements 2 parts géantes de lasagnes maison, suivies d’une part et demie (la sienne, elle m’a sentie bien inspirée) de tarte aux pommes.
Ah, ben c’est pas du chocolat : j’ai même pas trichéeu, nanananèèère.
A l’issue de ce copieux repas, mes sentiments sont assez partagés entre :
- Le fatalisme : De toutes façons j’ai beau faire attention à ce que je mange je continue inexorablement à prendre des kilos, au point que je me suis fâchée pour de bon avec ma balance : je l’ai retournée, carrément (mais jusqu’où irai-je comme ça ?) et
- La culpabilité : Pourquoi gâcher si bêtement les efforts surhumains de toute une journée ?
La faim peut-être.
« Bonjour, je m’appelle CarrieB, j’aurai bientôt 30 ans et je suis Chocolique. Aujourd’hui j’ai bien progressé : je n’ai écrit que 14 fois le mot chocolat dans mon article »
Je tue les dépendances les unes après les autres.
Les pics de souffrance de la journée se situent aux moments clés du petit-déjeuner et du goûter évidemment.
Tandis que ma fille ingurgite goulûment des tartines de Miamtella au pain de mie (non non : pas d’erreur) ou les vestiges d’œufs de Pâques (stock disponible : ± 6 mois de consommation), je suis là, une goutte de salive au bord des lèvres, perplexe devant ma banane et mon biscuit (je déteste ce mot, j’en reparlerai) de régime hyperprotéiné.
Et quand elle me tend par pitié filiale un infime morceau de coin de tartine (généreuse mais quand même, on ne badine pas avec le chocolat dans la famille), je dois prendre sur moi et me targuer d’un piètre « non merci ma chérie, tu sais que maman ne doit plus manger de chocolat » totalement contradictoire avec l’étincelle d’envie dans mes yeux.
Aujourd’hui elle m’a vu avaler sans grand entrain, médusée, mes 1,5L d’eau additionnée de potion-à-la-pectine-hors-de-prix, 3 biscuits (beûrk le mot et le truc) tous secs, une banane trop mûre et un substitut de repas grisâtre qui n’a de la saveur chocolat que le nom.
Elle s‘est risquée à un « qu’est-ce que c’est ça ? », puis à un « et c’est bon ? », pour finir avec un « ben pourquoi t’en manges alors ? ».
Ah, naïve et insouciante enfant, la vie d’adulte féminine réserve bien des surprises…
Enfin tout ça c’était avant le dîner.
On ne s’improvise pas adepte de la cuisine minimaliste du jour au lendemain.
Donc c’est de la même manière qu’elle a pu m’observer, interloquée, engloutir en 2 temps 3 mouvements 2 parts géantes de lasagnes maison, suivies d’une part et demie (la sienne, elle m’a sentie bien inspirée) de tarte aux pommes.
Ah, ben c’est pas du chocolat : j’ai même pas trichéeu, nanananèèère.
A l’issue de ce copieux repas, mes sentiments sont assez partagés entre :
- Le fatalisme : De toutes façons j’ai beau faire attention à ce que je mange je continue inexorablement à prendre des kilos, au point que je me suis fâchée pour de bon avec ma balance : je l’ai retournée, carrément (mais jusqu’où irai-je comme ça ?) et
- La culpabilité : Pourquoi gâcher si bêtement les efforts surhumains de toute une journée ?
La faim peut-être.
« Bonjour, je m’appelle CarrieB, j’aurai bientôt 30 ans et je suis Chocolique. Aujourd’hui j’ai bien progressé : je n’ai écrit que 14 fois le mot chocolat dans mon article »
Je tue les dépendances les unes après les autres.
Reste l’alcool et les achats compulsifs et ma vie sera définitivement libre mais triste à mourir.
5 commentaires:
Thanks for visiting my blog. If I visit yours, I'll have to start refreshing my French lessons. :) I'm going to Egypt in a few weeks, and we're seeing the Sound and Light show in French, so that's another reason!
Au revoir, et merci pour le visite (I don't know the word for visit. ha.) Also going to sign your frappr map. Sign mine, too if you get a chance.
@carmen : bah, de toutes façons tu comprends pas, mais t'es gentille quand même
@jorapon : t'as bien raison tiens, je vais me manger un bout de chocolat (quelle volonté! y a pas fallu insister beaucoup...)
Géniales ces lignes sur le chocolat (comme le reste d'ailleurs). Moi qui suis chocoholic aussi, ça m'a trop fait saliver et rigoler. Et en plus je suis au régime protéine aussi... Une petite folie "locale", enfin... de nos voisins de Hawaii, ce sont les noix de macadamia enrobées de chocolat au lait... tu laisses fondre le chocolat et tu croques la noix à la fin, et puis celle d'après tu la croques, la noix et le chocolat en même temps... Une tuerie !!! Continue tes récits si bien écrits et allez les bleus (super aussi la page sur le Moun-dial). Nana (remember >> Au revoir en tahitien). Amitiés trans-océaniques. LOLO
@utilisateur anonyme : c'est pas drôle le spamming à la con sur mon blog
@lolo tahiti : arrête, arrête!
Euh, pour info entre nous j'ai repris le chocolat (mais pas la cigarette, promis)
Allez, "always", ah, euh non : nana ;-)
Je viens de trouver en toi ma soeur spirituelle, chère CarrieB, une telle ode au chocolat c'est un régal pour mes papilles neuronales...
Grandiose, merveilleux...
Pour terminer, je citerai un auteur célèbre "han, le chocolat c'est trop bon" (c'est de Moâ...)
:o)
Longue vie au Miamtella!!!
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