J’ai toujours aimé écrire.
Le fait d’avoir grandi le nez dans les livres et d’avoir fait de la bibliothèque municipale ma résidence secondaire y est pour beaucoup.
J’adore cette atmosphère si particulière, ce silence et cette énergie mystique comparable à celle des églises vides, que j’aime à fréquenter aussi.
Se perdre dans les rayonnages à la recherche d’une oeuvre, tendre la main et saisir au hasard d’une étagère mon futur livre de chevet pour découvrir de nouveaux univers et en façonner les visages et paysages au gré de mon imagination.
Une odeur mêlée de poussière et d’encre, le grain du papier sous les doigts, une police d’écriture agréable à l’œil : c’est un festival pour les sens que ne procure aucun DVD ni ordinateur.
Et quid de ces nuits blanches à lire un bouquin d’un trait tant il tient en haleine, de ce mélange d’excitation et de curiosité de connaître la suite de l’histoire, de la rare liberté de le faire n’importe où et quand on en a envie?
J’apprécie particulièrement les livres usagés ou d’occasion, ceux qui, en plus de l’histoire qu’ils racontent, ont aussi leur propre histoire en tant qu’objet, que je me plais à deviner.
Qui a lu ce même livre avant moi ? Où ? Dans quelles circonstances ? Pourquoi celui-ci et pas un autre ?
Ainsi ma boulimie de lectures diverses et variées m’a donné l’amour des mots, de l’orthographe et de notre bonne vieille grammaire.
Les mots ont une force et un pouvoir sans limites : ils déclenchent des guerres comme ils libèrent des peuples.
En poèmes j’aime les assembler, les sculpter de ma plume et la satisfaction de trouver le mot juste, celui qui traduit exactement le fond de ma pensée, une émotion, une situation.
Poème ou article, c’est toujours sur le papier qu’il se crée, au gré du stylo glissant sur la feuille quadrillée de mon cahier griffonné, relique miraculée de mes changements de vie successifs.
Amoureuse de la langue de Molière, je déplore l’avènement de l’ère texto qui écorche les mots et blasphème le Saint Bled.
A cette occasion je lance l’opération « Sauvons les mots », avec une collecte de mots sur la blogosphère.
Je m’explique : Des mots il en est comme du reste : il y a ceux que l’on aime et ceux que l’on n’aime pas.
Pour leur orthographe, leur signification ou simplement pour leur prononciation.
Les mots en «ouille » m’amusent : ratatouille, grenouille, gargouille…et d’autres m’enchantent : libellules, patchouli, sensuel…tandis que je boycotte certains : biscuit, tricot, frigidaire ou encore pantoufle…en fonction de critères personnels pas trés rationnels.
Quels sont les vôtres ?
Creusez-vous les méninges et donnez à la postérité un mot qui vous amuse, un qui vous enchante et un que vous boycottez : A vos claviers…partez !
Le fait d’avoir grandi le nez dans les livres et d’avoir fait de la bibliothèque municipale ma résidence secondaire y est pour beaucoup.
J’adore cette atmosphère si particulière, ce silence et cette énergie mystique comparable à celle des églises vides, que j’aime à fréquenter aussi.
Se perdre dans les rayonnages à la recherche d’une oeuvre, tendre la main et saisir au hasard d’une étagère mon futur livre de chevet pour découvrir de nouveaux univers et en façonner les visages et paysages au gré de mon imagination.
Une odeur mêlée de poussière et d’encre, le grain du papier sous les doigts, une police d’écriture agréable à l’œil : c’est un festival pour les sens que ne procure aucun DVD ni ordinateur.
Et quid de ces nuits blanches à lire un bouquin d’un trait tant il tient en haleine, de ce mélange d’excitation et de curiosité de connaître la suite de l’histoire, de la rare liberté de le faire n’importe où et quand on en a envie?
J’apprécie particulièrement les livres usagés ou d’occasion, ceux qui, en plus de l’histoire qu’ils racontent, ont aussi leur propre histoire en tant qu’objet, que je me plais à deviner.
Qui a lu ce même livre avant moi ? Où ? Dans quelles circonstances ? Pourquoi celui-ci et pas un autre ?
Ainsi ma boulimie de lectures diverses et variées m’a donné l’amour des mots, de l’orthographe et de notre bonne vieille grammaire.
Les mots ont une force et un pouvoir sans limites : ils déclenchent des guerres comme ils libèrent des peuples.
En poèmes j’aime les assembler, les sculpter de ma plume et la satisfaction de trouver le mot juste, celui qui traduit exactement le fond de ma pensée, une émotion, une situation.
Poème ou article, c’est toujours sur le papier qu’il se crée, au gré du stylo glissant sur la feuille quadrillée de mon cahier griffonné, relique miraculée de mes changements de vie successifs.
Amoureuse de la langue de Molière, je déplore l’avènement de l’ère texto qui écorche les mots et blasphème le Saint Bled.
A cette occasion je lance l’opération « Sauvons les mots », avec une collecte de mots sur la blogosphère.
Je m’explique : Des mots il en est comme du reste : il y a ceux que l’on aime et ceux que l’on n’aime pas.
Pour leur orthographe, leur signification ou simplement pour leur prononciation.
Les mots en «ouille » m’amusent : ratatouille, grenouille, gargouille…et d’autres m’enchantent : libellules, patchouli, sensuel…tandis que je boycotte certains : biscuit, tricot, frigidaire ou encore pantoufle…en fonction de critères personnels pas trés rationnels.
Quels sont les vôtres ?
Creusez-vous les méninges et donnez à la postérité un mot qui vous amuse, un qui vous enchante et un que vous boycottez : A vos claviers…partez !
21 commentaires:
Ton article sur la langue française est intéressant, c'est vrai que la textotualisation tue son charme et le doux son des mélanges de syllabes, alors je suis le premier à répondre à ta requête :
- Un mot qui m'amuse : Anté-pénultième, bien sophistiqué pour dire avant-avant dernier !!
- Un mot qui m'enchante : Voluptueuse, il résonne le romantisme.
- Un mot que je déteste : Bicyclette !! Un vélo une roue est appelé monocycle alors qu'il est plus petit, pourquoi en ajoutant une roue serait-il plus petit et mériterait le préfixe "ette" !!
Voilà sinon, je "kif" ton blog !!
Et citrouille ?
euh...amusant : brocoli; enchanteur : ciboulette et haï : poèle!
moi aussi j'aime les livres et le français et trouve dommage sa lente extinction.
@mike : je vais soumettre ton problème de bicyclette à l'Académie Française
@yojik : bien sûr que citrouille c'est mimi comme toi
@antinéa : des brocolis avec un peu de ciboulette revenus à la poèle ça peut faire un bon compromis
@Alexia : (qui soit dit en passant n'a pas laissé de commentaire, hum) depuis hier j'ai ajouté un mot à la liste de ceux qui me font rire : Eurovision, si tu vois ce que je veux dire...
J'suis un peu en retard pour mon commentaire, j'étais sûrement trop occupée à fêter la victoire des monstres (cf.Lordi);)
En Francais, comme en anglais et en finnois, il y a des tas de mots rigolos mais je vais me limiter au Francais puisque c'est le but de ton article:
Je trouve les mots "moignon" et "mouchou" trés amusants,le mot "musique" m'enchante et je déteste les mots "auto" et "soda"...va savoir pourquoi?
@stef : nooon, tu penses bien c'est pas mon genre.
Moi je dis : c'était la bohème, les poils dépassaient du slip...
@alexia (ah ben quand même!) : j'écoutais de la musique en sirotant un soda dans mon auto (oui j'ai pas réussi à caser moignon et mouchou dans une même phrase cohérente).
Ah, et j'avais mis mon tricot (bonus)
@jorapon : je rêve en regardant la moisissure de la salle d'attente de l'ORL (on la fait courte)
j'aime "tarte au pomme" - sounds more crisp than "apple pie". ou, plus, "tarte au mirabelle" - tres elegante pour une tarte.
j'aime pas trop: "boeuf" (le mot)
merci pour le "bonne anniversaire" a ma soeur!
Que de gens intelligents sur mon blog! ca commence à me faire peur cette histoire...
A méditer : "la musicalité de mon transformateur n'est que de l'esbroufe"
C'est ce qu'on appelle de la réactivité!
Ca n'engage que moi, mais j'aurais plutôt dit : "la moquette supporte les facéties en silence" ;-)
Je viens d'aller voir ton profil cher Thalentyr et constate qu'il existe des hommes Thalen-tueux.
Je n'adhère cependant pas à ce mouvement en faveur des moquettes, nids à acariens et autres surprises en tous genres, sans compter le fait qu'elles brûlent et irritent les genoux en cas de facéties ;-0
De la part de jid, qui a la flemme de venir mettre un commentaire : nous rajoutons les mots oeil de verre et déodorant...vous non plus vous ne voyez pas pour la petite phrase qui va bien, hein?
J'aimerais proposer à ta liste de mots en .ouille celui-ci que j'aime bien : carabistouilles, et dans le même ordre d'idées, des calembredaines.
Je découvre tout juste la couleur alléchante de ta plume, et je ne peux pas ordonner le silence à mes mots (motus n'est point mot tu.)... Donc le mot qui m'amuse: rigolo
celui qui m'enchante: suave
celui que je déteste: exact (surtout quand on ne prononce pas le "ct"! on est exact ou on ne l'est pas!)
Alors là, vous me faites travailler du cerveau : "Il était rigolo à proférer ces carabistouilles et calembredaines.Il est exact que le parfum suave de son déodorant faisait oublier la fixité de son oeil de verre".
Bon, c'est pas du Zola mais presque.
quel trés bel endroit , je visite et suis séduite .... j'ai envie de te donner un mot qui m'enchante , en français mais dans bien d'autres langues , c'est : papillon ( butterfly, mariposa , farfalla, borboleta ...), un qui m'amuse , c'est : indécence ... et un que je boycotte, c'est grandiloquent (trop pompeux !!)
je te laisse maître de l'assemblage des mots ......
@thalantyr : snif, tu as disparu
@féékabossée : "Avec grandiloquence, il décrivait l'indécence du papillon, dont l'apparente futilité ne masque que l'absolue nécessité de s'accoupler avant une mort précoce".
Qu'en dis-tu?
Et merci pour les compliments, ça fait toujours chaud au coeur!
tu es vraiment trés douée dans l'assemblage des mots , et qui donc est ce ,ce mysterieux IL qui se la pète avec grandiloquence face à l'absolue nécéssité d'un accouplement pré-mortem indécent ???
bizzz de Mariposa
@féekabossée : c'est justement quelqu'un de très mystérieux qui tient à son anonymat et qui m'est d'un grand secours dans ce genre de situations!
Celui-là même qui profère des carabistouilles et qui n'a rien d'autre à faire que commenter avec ironie la vie des papillons...
alors je vais de ce pas , papillonner avec une curiosité indécente vers tes autres billets ... laissant le mysterieux IL à ses carabistouilles sur la metamorphose des chenilles (arkkk , c'est quand même nettement moins joli que papillon non ??):-)
Quand même j'ai tout bien lu et je me demande : c'est quoi un mouchou ?
Sinon bravo "la moquette supporte les facéties en silence" c'est presque d l'art. Un peu leste mais qui fait sourire.
Je suis moi-même une grande amoureuse de la littérature depuis l'âge de...quatre ans. Ma mère a commencé à l'époque à essayer de m'apprendre lire ce qui était écrit sur ma couverture doudou et il n'y a plus eu moyen de me faire arrêter après.
Un mot qui m'amuse : Bravard , pauvre petit adjectif méconnu de la plupart des correcteurs automique ( ils le remplacent par Bavard ,ce n'est pas exactement la même chose)
Les mots qui m'enchantent : Volute , esthétisme , sibeline , aurochs , luxuriance et bien d'autres.
Un mot que je ne supporte pas: Dur dur car même les mots dont le sens et la sonorité m'écorchent les oreilles me semblent magiques...Je dirais que je n'apprécie pas trop le mot "anachorète".
Il désigne un groupe d'ermites fanatiques religieux qui se laissaient mourir de faim au fond d'un trou pour atteindre la purification de l'âme.
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