Il y a un sujet qui me tient particulièrement à cœur : la Religion, avec un grand R, pas une en particulier.
Thème évidemment difficile et risqué à aborder sur la Toile, mais je précise d’ores et déjà que ce qui va suivre n’est que le fruit de ma réflexion personnelle, et qu’en aucun cas je ne remets en cause les convictions de chacun.
Très tôt je me suis posée des questions, après une éducation chrétienne traditionnelle ponctuée de catéchisme, de 2 communions, d’un court séjour au couvent et de l’appréhension d’un prêtre psychorigide.
J’ai aussi posé ces questions, qui sont restées sans réponse ou dont la réponse unique et immuable me laissait sur ma faim.
J’ai toujours eu du mal avec les postulats, surtout lorsqu’ils basculent dans l’invraisemblance.
J’ai donc effectué quelques recherches à mes heures perdues et tenté d’aborder sans a priori les religions « phares » de notre société.
Mes 2 conclusions principales sont les suivantes : tout d’abord il existe un abîme entre les textes référents et leurs interprétations puis applications au travers des rites et principes de vies des croyants et autres disciples.
Et d’autre part les religions en question possèdent une étrange proximité sur les thèmes primordiaux, avec pour objectif commun une croyance qui apaise les esprits, une vision positive de l’après vie, une foi en l’être humain, en l’Amour et en la Paix.
Qu’en avons-nous fait ?
Sans parler de l’extrémisme et des innombrables guerres suscitées par les erreurs d’interprétation humaines, les religions ont servi de prétextes aux pires atrocités, à des vengeances ou enrichissements personnels, soit exactement l’inverse de leur but originel.
L’essentiel en fait n’est-il pas de croire, juste croire ?
L’existence serait-elle supportable sans la foi, ne serait-ce qu’en soi ?
D’avantage qu’une représentation ou une histoire personnelle à rebondissements, Dieu, ou peu importe le nom qu’on lui donne, est une idée, un principe universel, le facteur invisible de cohésion possible entre les hommes.
Supposons une minute que Dieu est en chacun de nous, que chaque être humain est une partie du puzzle de la création, qui se fait et se défait à l’infini, au rythme des naissances et décès.
Le sentiment d’appartenance à un tout pourrait en lui-même donner un sens à la vie, faire que l’on respecte l’autre en tant que partie de ce tout, en ayant conscience que si l’équilibre est rompu sur l’un des maillons, c’est toute la chaîne qui s’en ressentira.
Ce que l’on pourrait appeler intérêt général, ou conscience collective, qui selon ce principe primerait sur les actes égoïstes.
Nous prendrions soin les uns des autres, ainsi que de notre lieu de passage.
S’il y avait une foi en l’avenir, détruirions-nous ainsi les ressources qui manqueront aux générations futures ?
Monde idéal, n’est-ce pas ? Certains vouent pourtant leur vie à cet espoir.
Les sociétés appelées « primitives », bien que souvent déjà hiérarchisées, agissaient dans l’intérêt du groupe et de sa survie. Il en est de même avec les animaux et la perpétuation de l’espèce.
Désormais la course à l’évolution a aiguisé les individualités, la société de consommation a accentué l’avidité, et peu importent les moyens ou au détriment de qui ou de quoi.
Le paroxysme de cet état de fait me semble être la réponse à la « crise de la foi » par la création opportuniste de nouvelles pseudo-religions.
Ainsi, sur les théories avancées plus haut et avec un soupçon de charisme et de théâtralisation je pourrais vous inciter à me rejoindre, abandonner tous vos biens, vos amis, vos familles, entrer en méditation passive à but constructif, prendre des cours intensifs de réfection de l’âme et tirer des plans sur la comète en pensant que notre élite sauvera l’humanité rien que par le pouvoir de la pensée positive.
En admettant l’hypothèse peu probable que je vous laisse encore le droit de réfléchir, vous découvririez logiquement tôt ou tard qu’il n’y a pas de remède miracle aux faiblesses humaines et n’aspireriez qu’à retourner chez vous, reprendre votre travail, vous inscrire comme bénévole à temps partiel dans une association et trier vos déchets.
Un petit pas pour l’homme…
Thème évidemment difficile et risqué à aborder sur la Toile, mais je précise d’ores et déjà que ce qui va suivre n’est que le fruit de ma réflexion personnelle, et qu’en aucun cas je ne remets en cause les convictions de chacun.
Très tôt je me suis posée des questions, après une éducation chrétienne traditionnelle ponctuée de catéchisme, de 2 communions, d’un court séjour au couvent et de l’appréhension d’un prêtre psychorigide.
J’ai aussi posé ces questions, qui sont restées sans réponse ou dont la réponse unique et immuable me laissait sur ma faim.
J’ai toujours eu du mal avec les postulats, surtout lorsqu’ils basculent dans l’invraisemblance.
J’ai donc effectué quelques recherches à mes heures perdues et tenté d’aborder sans a priori les religions « phares » de notre société.
Mes 2 conclusions principales sont les suivantes : tout d’abord il existe un abîme entre les textes référents et leurs interprétations puis applications au travers des rites et principes de vies des croyants et autres disciples.
Et d’autre part les religions en question possèdent une étrange proximité sur les thèmes primordiaux, avec pour objectif commun une croyance qui apaise les esprits, une vision positive de l’après vie, une foi en l’être humain, en l’Amour et en la Paix.
Qu’en avons-nous fait ?
Sans parler de l’extrémisme et des innombrables guerres suscitées par les erreurs d’interprétation humaines, les religions ont servi de prétextes aux pires atrocités, à des vengeances ou enrichissements personnels, soit exactement l’inverse de leur but originel.
L’essentiel en fait n’est-il pas de croire, juste croire ?
L’existence serait-elle supportable sans la foi, ne serait-ce qu’en soi ?
D’avantage qu’une représentation ou une histoire personnelle à rebondissements, Dieu, ou peu importe le nom qu’on lui donne, est une idée, un principe universel, le facteur invisible de cohésion possible entre les hommes.
Supposons une minute que Dieu est en chacun de nous, que chaque être humain est une partie du puzzle de la création, qui se fait et se défait à l’infini, au rythme des naissances et décès.
Le sentiment d’appartenance à un tout pourrait en lui-même donner un sens à la vie, faire que l’on respecte l’autre en tant que partie de ce tout, en ayant conscience que si l’équilibre est rompu sur l’un des maillons, c’est toute la chaîne qui s’en ressentira.
Ce que l’on pourrait appeler intérêt général, ou conscience collective, qui selon ce principe primerait sur les actes égoïstes.
Nous prendrions soin les uns des autres, ainsi que de notre lieu de passage.
S’il y avait une foi en l’avenir, détruirions-nous ainsi les ressources qui manqueront aux générations futures ?
Monde idéal, n’est-ce pas ? Certains vouent pourtant leur vie à cet espoir.
Les sociétés appelées « primitives », bien que souvent déjà hiérarchisées, agissaient dans l’intérêt du groupe et de sa survie. Il en est de même avec les animaux et la perpétuation de l’espèce.
Désormais la course à l’évolution a aiguisé les individualités, la société de consommation a accentué l’avidité, et peu importent les moyens ou au détriment de qui ou de quoi.
Le paroxysme de cet état de fait me semble être la réponse à la « crise de la foi » par la création opportuniste de nouvelles pseudo-religions.
Ainsi, sur les théories avancées plus haut et avec un soupçon de charisme et de théâtralisation je pourrais vous inciter à me rejoindre, abandonner tous vos biens, vos amis, vos familles, entrer en méditation passive à but constructif, prendre des cours intensifs de réfection de l’âme et tirer des plans sur la comète en pensant que notre élite sauvera l’humanité rien que par le pouvoir de la pensée positive.
En admettant l’hypothèse peu probable que je vous laisse encore le droit de réfléchir, vous découvririez logiquement tôt ou tard qu’il n’y a pas de remède miracle aux faiblesses humaines et n’aspireriez qu’à retourner chez vous, reprendre votre travail, vous inscrire comme bénévole à temps partiel dans une association et trier vos déchets.
Un petit pas pour l’homme…
2 commentaires:
apparemment la religion est un sujet si délicat que personne n'a osé faire de commentaire!Moi ma religion c'est CARPE DIEM;)
D'où l'intérêt de ne pas utiliser mon véritable nom!
Non mais en fait je n'égratigne aucune religion en particulier et souhaitais juste apporter mon avis sur la chose : peace and love mes frères et mes soeurs!
Et puis profiter de la liberté qu'offre internet c'est un luxe qu'on nn pourra peut-être pas se permettre éternellement alors...
Enregistrer un commentaire