Alors même que le film "Camping", avec Franck Dubosc –quelle coïncidence!(cf mon article "Pour toi Franck Dubosc")– sort sur nos écrans, je suis à la recherche désespérée d’une location de vacances (comprendre : mobilhome) pour ma petite famille cet été.
Mais évidemment s’y prendre fin avril pour la légendaire semaine du 15 août ça complique tout de suite les choses…
Toute ma vie je suis partie en vacances en camping, et après des essais infructueux en appartement et à l’hôtel, je renouvelle plus que jamais ma fidélité à ce type de vacances conviviales.
Ce sont de merveilleux souvenirs de moments passés avec ma famille, cette tant attendue semaine de vie commune permanente, sans les soucis du quotidien, déconnectés de la réalité et de la notion même du temps.
Ah, les préparatifs : La liste pour ne rien oublier des crèmes solaires ou des paillasses, l’itinéraire que mes sœurs et moi nous appliquions à refaire chaque année pour aller au même endroit, au cas où certaines villes auraient décidé de migrer entre temps…
Ensuite, le départ : un incroyable périple d’au moins 900 km et 12 heures, souvent effectué en 2 fois, avec coupure dodo intermédiaire, toujours sur la même aire de repos évidemment, à proximité de laquelle j’habite d’ailleurs désormais, ironie du sort.
Bref, voilà le tableau : 3 filles et leurs parents dans une voiture pas super grande, pas super puissante et sans autoradio, bien avant l’invention de la clim, tractant une caravane contre vents et marées, et ce jamais Ô grand jamais par l’autoroute : « les nationales c’est bien plus typique », c’est certain, mais aussi énoooooormément plus long quand on rêve de plonger dans la grande bleue !
Enfin une fois sur place, ce sont mille petits plaisirs simples que nous redécouvrons : savourer les repas cuits au camping gaz et accompagnés de chips bien grasses, traîner en maillot de bain du matin au soir, faire la queue après la plage pour prendre sa douche, en profiter pour sympathiser avec les parigos de l’emplacement A146, aller chercher des pains de glace à la superette et les rapporter à moitié fondus, prendre sans honte son rouleau de papier toilette pour aller aux sanitaires, sa bassine de vaisselle ou de linge sale pour la laver aux bacs collectifs à l’ancienne…
Pour les adultes, se faire une pétanque avec des inconnus sous un soleil de plomb, et poursuivre avec eux à l’apéro jusqu’au petit matin.
Pour les ados, faire la bamboula dans les soirées à thème du camping sans surveillance parentale et ébaucher une certaine indépendance par l’installation d’une tente canadienne à côté de la caravane familiale.
Et pour les enfants, le rêve, la liberté de vivre dehors toute la journée, de courir, sauter, danser et chanter sans que les voisins s’en plaignent.
Ce sont à tous les âges des liens qui se créent bien plus facilement que dans la « vraie vie ».
On met de côté certains codes-perte-de-temps-précieux, les esprits s’ouvrent et les CSP (Catégories Socio Professionnelles) s’effacent.
De signes extérieurs il ne reste plus que la marque du véhicule sur l’emplacement et une semaine de vie simple au confort réduit rend une certaine humilité aux plus blasés.
Ah, le camping, quand on y a goûté on ne peut plus s’en passer, et quoi qu’il arrive je vais trouver une solution pour nous créer encore cette année de beaux souvenirs…
Méditerranée nous voilà !
Toute ma vie je suis partie en vacances en camping, et après des essais infructueux en appartement et à l’hôtel, je renouvelle plus que jamais ma fidélité à ce type de vacances conviviales.
Ce sont de merveilleux souvenirs de moments passés avec ma famille, cette tant attendue semaine de vie commune permanente, sans les soucis du quotidien, déconnectés de la réalité et de la notion même du temps.
Ah, les préparatifs : La liste pour ne rien oublier des crèmes solaires ou des paillasses, l’itinéraire que mes sœurs et moi nous appliquions à refaire chaque année pour aller au même endroit, au cas où certaines villes auraient décidé de migrer entre temps…
Ensuite, le départ : un incroyable périple d’au moins 900 km et 12 heures, souvent effectué en 2 fois, avec coupure dodo intermédiaire, toujours sur la même aire de repos évidemment, à proximité de laquelle j’habite d’ailleurs désormais, ironie du sort.
Bref, voilà le tableau : 3 filles et leurs parents dans une voiture pas super grande, pas super puissante et sans autoradio, bien avant l’invention de la clim, tractant une caravane contre vents et marées, et ce jamais Ô grand jamais par l’autoroute : « les nationales c’est bien plus typique », c’est certain, mais aussi énoooooormément plus long quand on rêve de plonger dans la grande bleue !
Enfin une fois sur place, ce sont mille petits plaisirs simples que nous redécouvrons : savourer les repas cuits au camping gaz et accompagnés de chips bien grasses, traîner en maillot de bain du matin au soir, faire la queue après la plage pour prendre sa douche, en profiter pour sympathiser avec les parigos de l’emplacement A146, aller chercher des pains de glace à la superette et les rapporter à moitié fondus, prendre sans honte son rouleau de papier toilette pour aller aux sanitaires, sa bassine de vaisselle ou de linge sale pour la laver aux bacs collectifs à l’ancienne…
Pour les adultes, se faire une pétanque avec des inconnus sous un soleil de plomb, et poursuivre avec eux à l’apéro jusqu’au petit matin.
Pour les ados, faire la bamboula dans les soirées à thème du camping sans surveillance parentale et ébaucher une certaine indépendance par l’installation d’une tente canadienne à côté de la caravane familiale.
Et pour les enfants, le rêve, la liberté de vivre dehors toute la journée, de courir, sauter, danser et chanter sans que les voisins s’en plaignent.
Ce sont à tous les âges des liens qui se créent bien plus facilement que dans la « vraie vie ».
On met de côté certains codes-perte-de-temps-précieux, les esprits s’ouvrent et les CSP (Catégories Socio Professionnelles) s’effacent.
De signes extérieurs il ne reste plus que la marque du véhicule sur l’emplacement et une semaine de vie simple au confort réduit rend une certaine humilité aux plus blasés.
Ah, le camping, quand on y a goûté on ne peut plus s’en passer, et quoi qu’il arrive je vais trouver une solution pour nous créer encore cette année de beaux souvenirs…
Méditerranée nous voilà !
Et que le soleil soit au rendez-vous, car « Camping par temps bleu, Camping délicieux ! » ;-)
5 commentaires:
Dépensez pas n'importe comment bordel, vous finirez par ne pas voter pour Sarkosy.
@jorapon : étrangement ça n'empire pas mes allergies le camping et en ce moment pour moi aussi c'est la galère avec mes amis mouchoirs!
@Stef : puisque c'est comme ça faudra qu'on parte ensemble en camping! et moi aussi j'ai hâte de trouver le temps d'aller voir le film! Dommage qu'on habite si loin...
@boule : faut arrêter de fumer du salpêtre
Ca y est j'ai trouvé un camping!!!
Un mobilhome 4 personnes tout équipé à 500m de la plage, s'il vous plait!
Alors la semaine du 15 août c'est au Grau d'Agde que nous jetterons l'ancre.
Camping minuscule mais...camping quand même!
Avec ce déménagement j'avais complètement manqué de lire cet article qui m'a rappelé des tas de souvenirs...il fallait s'occuper en voiture pendant le trajet, s'intégrer parmi des groupes d'amis déjà crée lors de notre arrivée dans le camping, faire la queue pour prendre la douche...mais la phrase"beignets à la fraise et au chocolat!"résonne encore dans mes oreilles depuis ma dernière virée à la méditérannée;)
Le camping c'est vraiment extra!
Ouaw, beaux souvenirs d'enfance ! Des souvenirs que tu te dois de transmettre toi même à ta progéniture !! Je n'ai jamais fait de camping avec mes parents, mais toujours entre amis, ... et j'adore ça !! Dormir sous une tente, ou à la belle étoile pour se rapprocher un peu plus de la nature ! L'été 2005, je m'y suis rapprochée de la nature, posée une tente près d'un poteau éléctrique entre l'aéroport et l'autoroute juste derrière une station essence, ou totu simplement sur une plage de Boston, ... ça donne toujours plus de choses à raconter que de dormir pénard dans un bon petit lit douillé ! Le camping c'est l'aventure, et nous autres fofolles, nous y sommes accros ! Bon camping à toi, bon vent ... et à bientôt !
Véro des 5 fofolles (http://tuprendslapero.blogtrafic.com)
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