Qui suis-je ? Où vais-je ? Dans quel état j’erre ?
En cette année charnière de ma vie, je me suis décidée à me regarder un peu plus le nombril.
C’est l’heure des bilans avant un nouveau départ.
Professionnellement cela va faire 4 ans que je suis au même poste, dans la même boîte sans avenir, dans la même ville fantôme.
Jusqu’à il n’y a pas très longtemps, la grande majorité du personnel de l’entreprise ignorait jusqu’à mon existence – pourtant nous ne sommes qu’une centaine – et à ce jour seules 2 ou 3 personnes savent en quoi consiste mon job, et encore, approximativement.
« Contrôleur de Gestion Commerciale et Marketing » : faut dire que ça ne parle pas à tout le monde ! Ca veut dire tout et n’importe quoi, comme mes tâches en fait.
Sachant que je n’ai aucune perspective d’évolution et encore moins d’augmentation, là je sature : je moisis dans ma boîte hermétique, à l’ambiance électrique, à la hiérarchie marquée et inflexible, tournée vers le passé plus que vers l’avenir.
Après pas mal de candidatures présentées à d’autres entreprises pour d’autres postes et pour lesquelles je n’ai eu aucun retour (comme souvent, malheureusement), j’avais décidé il y a quelque temps de me remettre aux études en plus de mon job.
D’abord parce que j’ai toujours voulu reprendre des études arrêtées à contre cœur, et ensuite parce que je pensais qu’un diplôme supplémentaire m’ouvrirait de nouvelles portes.
J’avais donc trouvé une formation continue à horaires adaptés en Licence d’Economie et Gestion, ben oui pourquoi pas?
Après avoir assisté assidûment à toutes les réunions d’information et rencontré plusieurs enseignants, je me suis retrouvée confrontée au financement, paradoxalement quasi impossible dans la mesure où les cours n’empiétaient pas sur mon temps de travail.
On croit rêver : en ne voulant pas pénaliser mon entreprise, c’est moi que je sanctionne !
Formez-vous, qu’ils disaient… Enfin bon, je ne vais pas refaire le système français.
Face à ce problème et après analyse du programme de cours détaillé, pas forcément en phase avec mes aspirations, j’ai décidé de renoncer à ce projet et de ne pas mettre la charrue avant les bœufs.
Je viens donc de déposer auprès du Fongecif une demande de bilan de compétences, et cette perspective me réjouit beaucoup.
ENFIN je vais être écoutée, prendre le temps (24 heures) de parler de moi, de ce que je sais faire, de ce que j’aime faire, de ce que j’aurais envie de faire, de ce que je suis prête à faire…
J’ai déjà hâte de connaître les résultats pour pouvoir prendre les choses en main en toute connaissance de cause : me diriger vers un domaine où mes connaissances actuelles suffisent ou choisir une formation en rapport avec mon nouveau projet.
Vous imaginez le cauchemar ? : « Mademoiselle CarrieB, vous êtes faite pour être Contrôleur de Gestion Commerciale et Marketing dans une PME » ou encore « bonne à rien en particulier » !
Sérieusement je ne pense pas que l’on me dira que je suis faite pour tel ou tel métier précisément, mais ce travail dégrossira le terrain et me donnera des pistes d’action, des axes de recherche privilégiés.
Cela fait 10 ans cette année (snif !) que j’ai obtenu mon dernier diplôme, donc à peu près autant d’activité professionnelle hors grossesses et il est grand temps pour moi de faire ce bilan.
Je veux pouvoir dire un jour que j’aime vraiment ce que je fais, que je me lève le matin avec plaisir pour aller travailler, même si c’est pour vendre des saucissons à l’ail ou fabriquer des presse-purée à la chaîne.
Comme tout un chacun je rêve de trouver le métier qui me va, qui me passionne, et surtout qui me donne envie de le garder. Utopiste, moi ?
Du rêve à la réalité, encore une question : le Fongecif va-t-il financer mon bilan ?
En cette année charnière de ma vie, je me suis décidée à me regarder un peu plus le nombril.
C’est l’heure des bilans avant un nouveau départ.
Professionnellement cela va faire 4 ans que je suis au même poste, dans la même boîte sans avenir, dans la même ville fantôme.
Jusqu’à il n’y a pas très longtemps, la grande majorité du personnel de l’entreprise ignorait jusqu’à mon existence – pourtant nous ne sommes qu’une centaine – et à ce jour seules 2 ou 3 personnes savent en quoi consiste mon job, et encore, approximativement.
« Contrôleur de Gestion Commerciale et Marketing » : faut dire que ça ne parle pas à tout le monde ! Ca veut dire tout et n’importe quoi, comme mes tâches en fait.
Sachant que je n’ai aucune perspective d’évolution et encore moins d’augmentation, là je sature : je moisis dans ma boîte hermétique, à l’ambiance électrique, à la hiérarchie marquée et inflexible, tournée vers le passé plus que vers l’avenir.
Après pas mal de candidatures présentées à d’autres entreprises pour d’autres postes et pour lesquelles je n’ai eu aucun retour (comme souvent, malheureusement), j’avais décidé il y a quelque temps de me remettre aux études en plus de mon job.
D’abord parce que j’ai toujours voulu reprendre des études arrêtées à contre cœur, et ensuite parce que je pensais qu’un diplôme supplémentaire m’ouvrirait de nouvelles portes.
J’avais donc trouvé une formation continue à horaires adaptés en Licence d’Economie et Gestion, ben oui pourquoi pas?
Après avoir assisté assidûment à toutes les réunions d’information et rencontré plusieurs enseignants, je me suis retrouvée confrontée au financement, paradoxalement quasi impossible dans la mesure où les cours n’empiétaient pas sur mon temps de travail.
On croit rêver : en ne voulant pas pénaliser mon entreprise, c’est moi que je sanctionne !
Formez-vous, qu’ils disaient… Enfin bon, je ne vais pas refaire le système français.
Face à ce problème et après analyse du programme de cours détaillé, pas forcément en phase avec mes aspirations, j’ai décidé de renoncer à ce projet et de ne pas mettre la charrue avant les bœufs.
Je viens donc de déposer auprès du Fongecif une demande de bilan de compétences, et cette perspective me réjouit beaucoup.
ENFIN je vais être écoutée, prendre le temps (24 heures) de parler de moi, de ce que je sais faire, de ce que j’aime faire, de ce que j’aurais envie de faire, de ce que je suis prête à faire…
J’ai déjà hâte de connaître les résultats pour pouvoir prendre les choses en main en toute connaissance de cause : me diriger vers un domaine où mes connaissances actuelles suffisent ou choisir une formation en rapport avec mon nouveau projet.
Vous imaginez le cauchemar ? : « Mademoiselle CarrieB, vous êtes faite pour être Contrôleur de Gestion Commerciale et Marketing dans une PME » ou encore « bonne à rien en particulier » !
Sérieusement je ne pense pas que l’on me dira que je suis faite pour tel ou tel métier précisément, mais ce travail dégrossira le terrain et me donnera des pistes d’action, des axes de recherche privilégiés.
Cela fait 10 ans cette année (snif !) que j’ai obtenu mon dernier diplôme, donc à peu près autant d’activité professionnelle hors grossesses et il est grand temps pour moi de faire ce bilan.
Je veux pouvoir dire un jour que j’aime vraiment ce que je fais, que je me lève le matin avec plaisir pour aller travailler, même si c’est pour vendre des saucissons à l’ail ou fabriquer des presse-purée à la chaîne.
Comme tout un chacun je rêve de trouver le métier qui me va, qui me passionne, et surtout qui me donne envie de le garder. Utopiste, moi ?
Du rêve à la réalité, encore une question : le Fongecif va-t-il financer mon bilan ?
Retour à la case départ…
3 commentaires:
Pour info, ma formation coûtait la bagatelle de 3500€!
Merci beaucoup pour vos encouragements...
@Stef : toujours là pour me soutenir, comme d'habitude
@Jorapon : si tu veux qu'on fasse d'avantage connaissance envoie moi ton adresse e-mail et/ou MSN en cliquant sur l'enveloppe en dessous des articles ;-)
Malheureusement il y a souvent une différence entre ce qu'on est capable de faire et ce que l'on souhaite faire, entre ce qu'on nous propose de faire et ce qu'on est prêt à faire...La vie est injuste, quoi qu'il en soit avoir un travail(n'importe lequel) de nos jours c'est presque un luxe même si on le mérite!;)
Bon, ben apparemment faut pas être pressée : mon dossier ne passera en commission Fongecif que début semptembre...ben oui, quoi? on est en mai c'est déjà les grandes vacances!
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