...Pour pouvoir faire mon numéroooooooo…
J’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour les vocations, j’enviais ceux qui dès l’enfance savaient ce qu’ils voulaient faire plus tard.
Certains, par une sorte de logique héréditaire, aspiraient au métier pratiqué de père en fils dans leur famille depuis des générations, et d’autres avaient eu ce déclic incroyable qui les poussait vers une voie presque inconnue, mais avec une certitude passionnée.
Et c’est presque sans surprise qu’on les retrouve, adultes, exerçant ce à quoi ils ont toujours rêvé, après avoir surmonté plus ou moins de difficultés pour y arriver.
Mais la victoire est belle, dans tous les cas, car rien n’est jamais gagné d’avance.
A côté de cette minorité il y a d’autres catégories, comme celle de ceux qui n’espéraient pas grand chose et qui s’en sortent plutôt bien, celle de ceux qui espéraient beaucoup et se sont arrêtés avant, volontairement ou non, ou encore celle de ceux qui ne savaient pas, et ne savent toujours pas vraiment ce pour à quoi ils aspirent.
Petite, je voulais être milliardaire, oh pas pour de vrai parce que j’ignorais le sens du mot, juste parce que ça faisait bien rigoler mes parents et leurs amis.
J’ai compris depuis pourquoi et y ai renoncé définitivement, parce que, d’une part, il faut admettre que c’est relativement difficile, et que, d’autre part, j’ai déjà démontré très objectivement que la richesse mène à l’autodestruction
Et puis l’argent n’a pas d’âme, et moi l’âme c’est ce que je préfère.
Alors j’ai un moment pensé que maîtresse ça serait pas mal, vu que j’aimais bien l’école, comme ça je ne la quitterais jamais vraiment.
Ce n’était pas une âme, mais une bonne vingtaine à la fois dont j’aurais pris soin, sauf qu’en voyant l’élève studieuse mais dissipée (non non, l’un n’empêche pas l’autre) que j’étais, je me suis dit que non, ça n’était pas pour moi, qui ne suis pas toujours la patience et la zenitude incarnée.
J’ai eu une révélation lorsque le père-noël m’a apporté le jeu « dessinons la mode », et que je me suis mise à inventer des tenues, à expérimenter personnellement des associations vestimentaires avant-gardistes, allant à l’encontre de tout ce que mes camarades portaient, créant la surprise, souvent bien accueillie.
C’était décidé, je serais styliste.
Sauf que très vite, en cours d’EMT (Enseignement Manuel et Technique, pour les moins de 30 ans qui n’ont pas connu ça) au collège, je me suis rendue compte que je détestais la couture, et qu’elle me le rendait bien, impression qui s’est largement confirmée depuis.
J’ai quand même demandé à un conseiller d’orientation si je pouvais juste faire les dessins, et employer quelqu’un qui leur donnerait forme, mais je me suis entendue répondre que ça n’était pas possible (à moins d’exercer dans un pays du tiers monde) et que même les plus grands couturiers mettaient la main à la pâte.
Soudainement ça m’a semblé moins drôle, alors j’ai abandonné cette idée.
Et puis je n’avais pas ma langue dans ma poche (ça, ça n’a pas changé), je chantais, imitais, parodiais, inventais des sketches à tout va, et mes parents me voyaient déjà en haut de l’affiche, pas avec Aznavour, mais dans un one woman show.
Mais bon les tournées mondiales, les fans et tout et tout c’était difficilement conciliable avec une vie de famille, et puis en grandissant je me suis permis (un peu) moins de choses.
J’organisais aussi régulièrement de petits spectacles avec les enfants du village, réglais chaque détail de l’enchaînement et de la composition des numéros, en assurais la publicité auprès des habitants et je me débrouillais plutôt bien, alors pourquoi ne pas me lancer dans l’organisation de manifestations, dans l’ombre plutôt qu’en pleine lumière ?
Oui mais alors pourquoi ne pas devenir ingénieur en aéronautique ou chercheur au CNRS, éditrice ou designer, orthophoniste ou attachée de presse ?
C'est là que vent de la vie m’a emportée, ses hauts, ses bas, ses aléas, qui font qu’après du commercial ou de la logistique je suis à ce jour moitié contrôleur de gestion commerciale, moitié chargée d’études marketing.
Autrement dit, rien à voir avec mes rêves de petite fille…
Les goûts ont changé, les ambitions aussi, mais je suis toujours à la recherche du métier idéal, celui qui concilierait mes compétences, mes aspirations, mes passions et ma personnalité.
Je suis sur la bonne voie, j’ai déjà quelques idées.
J’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour les vocations, j’enviais ceux qui dès l’enfance savaient ce qu’ils voulaient faire plus tard.
Certains, par une sorte de logique héréditaire, aspiraient au métier pratiqué de père en fils dans leur famille depuis des générations, et d’autres avaient eu ce déclic incroyable qui les poussait vers une voie presque inconnue, mais avec une certitude passionnée.
Et c’est presque sans surprise qu’on les retrouve, adultes, exerçant ce à quoi ils ont toujours rêvé, après avoir surmonté plus ou moins de difficultés pour y arriver.
Mais la victoire est belle, dans tous les cas, car rien n’est jamais gagné d’avance.
A côté de cette minorité il y a d’autres catégories, comme celle de ceux qui n’espéraient pas grand chose et qui s’en sortent plutôt bien, celle de ceux qui espéraient beaucoup et se sont arrêtés avant, volontairement ou non, ou encore celle de ceux qui ne savaient pas, et ne savent toujours pas vraiment ce pour à quoi ils aspirent.
Petite, je voulais être milliardaire, oh pas pour de vrai parce que j’ignorais le sens du mot, juste parce que ça faisait bien rigoler mes parents et leurs amis.
J’ai compris depuis pourquoi et y ai renoncé définitivement, parce que, d’une part, il faut admettre que c’est relativement difficile, et que, d’autre part, j’ai déjà démontré très objectivement que la richesse mène à l’autodestruction
Et puis l’argent n’a pas d’âme, et moi l’âme c’est ce que je préfère.
Alors j’ai un moment pensé que maîtresse ça serait pas mal, vu que j’aimais bien l’école, comme ça je ne la quitterais jamais vraiment.
Ce n’était pas une âme, mais une bonne vingtaine à la fois dont j’aurais pris soin, sauf qu’en voyant l’élève studieuse mais dissipée (non non, l’un n’empêche pas l’autre) que j’étais, je me suis dit que non, ça n’était pas pour moi, qui ne suis pas toujours la patience et la zenitude incarnée.
J’ai eu une révélation lorsque le père-noël m’a apporté le jeu « dessinons la mode », et que je me suis mise à inventer des tenues, à expérimenter personnellement des associations vestimentaires avant-gardistes, allant à l’encontre de tout ce que mes camarades portaient, créant la surprise, souvent bien accueillie.
C’était décidé, je serais styliste.
Sauf que très vite, en cours d’EMT (Enseignement Manuel et Technique, pour les moins de 30 ans qui n’ont pas connu ça) au collège, je me suis rendue compte que je détestais la couture, et qu’elle me le rendait bien, impression qui s’est largement confirmée depuis.
J’ai quand même demandé à un conseiller d’orientation si je pouvais juste faire les dessins, et employer quelqu’un qui leur donnerait forme, mais je me suis entendue répondre que ça n’était pas possible (à moins d’exercer dans un pays du tiers monde) et que même les plus grands couturiers mettaient la main à la pâte.
Soudainement ça m’a semblé moins drôle, alors j’ai abandonné cette idée.
Et puis je n’avais pas ma langue dans ma poche (ça, ça n’a pas changé), je chantais, imitais, parodiais, inventais des sketches à tout va, et mes parents me voyaient déjà en haut de l’affiche, pas avec Aznavour, mais dans un one woman show.
Mais bon les tournées mondiales, les fans et tout et tout c’était difficilement conciliable avec une vie de famille, et puis en grandissant je me suis permis (un peu) moins de choses.
J’organisais aussi régulièrement de petits spectacles avec les enfants du village, réglais chaque détail de l’enchaînement et de la composition des numéros, en assurais la publicité auprès des habitants et je me débrouillais plutôt bien, alors pourquoi ne pas me lancer dans l’organisation de manifestations, dans l’ombre plutôt qu’en pleine lumière ?
Oui mais alors pourquoi ne pas devenir ingénieur en aéronautique ou chercheur au CNRS, éditrice ou designer, orthophoniste ou attachée de presse ?
C'est là que vent de la vie m’a emportée, ses hauts, ses bas, ses aléas, qui font qu’après du commercial ou de la logistique je suis à ce jour moitié contrôleur de gestion commerciale, moitié chargée d’études marketing.
Autrement dit, rien à voir avec mes rêves de petite fille…
Les goûts ont changé, les ambitions aussi, mais je suis toujours à la recherche du métier idéal, celui qui concilierait mes compétences, mes aspirations, mes passions et ma personnalité.
Je suis sur la bonne voie, j’ai déjà quelques idées.
Et vous, quid de vos souhaits professionnels d’enfant et de votre réalité d’adulte ?
37 commentaires:
Wouaouh ! On a failli avoir une CarrieB styliste (la collection été 2007 de CarrieB est une merveille...) une CarrieB organisatrice de concert (CarrieB productions présente...) ou encore reine du "stand up" ! (CarrieB au Zénith à partir du 1er février...)
Mais on n'aurait jamais connu Carrie blogueuse et ça aurait été dommage
Et bé moi j'ai voulu être, chrnonologiquement :
- président de la République (pour le côté numéro 1, tous à mes ordres, et le fait d'avoir un pied-à-terre bien placé à Paris et des voyages gratos),
- ministre (mais j'ai vite associé ça à "sinistre")
- député (sans doute pour les avantages et la voiture de fonction)
- ambassadeur (pas à cause des Rocher Ferrero, juste pour les réceptions et l'envie d'être logé à l'oeil dans un pays étranger, avec une baraque pleine de dorures et de jolie vaisselle, et aussi le fait qu'on m'aurait appelé "votre excellence"...)
- préfet (même si la voiture de fonction n'était pas une limousine, je me serais contenté d'une R25)
- vétérinaire (mais j'ai été refroidi par le nombre d'années d'études : donc véto apparemment ça ne fait pas que jouer et caresser des bébés chiens ?)
Et pi finalement j'ai mal tourné, je suis rentré dans les Assurances...
Je pense qu'il n ya pas de profession ou de métier idéal!
le monde va si vite
Le monde est si riche
Quie l'on est obligé à la limite d'avoir Un métier et Une profession.
En même temps!
Bonne chance
Keep going Dear!
Je voulais être requin mais j'avais pas les dents assez longues
Je voulais être sirène mais je suis ou tout poisson ou toute femme (genre tout ou rien)
Je voulais être musicienne mais j'ai des soucis de psychomotricité qui font que ma nageoire gauche n'arrive pas à se dissocier de ma nageoire droite.
Je voulais être chef d'entreprise mais être mon propre chef m'a pris tout mon temps
Je voulais être viticultrice, mais mes tentatives avec les algues ont échoué (mais que fout la science !)
Je suis sardine à plume, plume au chapeau quand je monte sur scène, plume dans la main tous les matins, et je tiens dans une boite le rôle de l'assistante...Il faut toujours une assistante dans une boite de sardines...
"échouées"
Je me reconnais plutôt bien dans ce billet en fait...(l'âge sans doute).
Gamine, je n'ai jamais su ce que je voulais vraiment devenir plus tard quand je deviendrais grande. Alors ça a été chanteuse, instit', comédienne, kiné aussi...
Mais tout cela ne ressemblait en rien à une passion quelconque, ça changait selon les saisons et les modes.
Aujourd'hui je suis secrétaire médicale, ben oui, faut bien manger, ça n'a rien d'une vocation donc, c'est plutôt arrivé comme ça, sur le pouce. Je m'y fais royalement chier n'ayons pas peur des mots. Mais je ne sais toujours pas quel métier est fait pour moi ...
En dehors du boulot, pas de passion particulière mais un goût au touche-à-tout assez prononcé.
Ce qui, soyons honnête, ne me permettra pas de changer de plan de carrière...
au début je voulais être Tarzan, puis James West(des Mysteres de l'ouest),homme invisible ça me tentait bien (c'est revenu à l'adolescence ce gout pour l'invisibilité), après j'ai voulu être instit, longtemps,jusqu'à ce que je me rende compte que je n'aimais pas l'école, trop de règles à respecter.alors j'étouffais, et j'ai tout fait...
j'ai même failli être prof de karaté, et puis un genou en a décidé autrement.
Alors après bien des errements, je suis ce que j'ai toujours été finalement, praticien en médecine douce, magnétisme,une ostéopathie dite douce (pas de craquement), et je fini de me former en hypnose clinique.Je peux pas faire autre chose,mes mains me réclament de les faire soigner. ça peut paraitre débile ou allumé comme propos, mais je vous assure que je ne suis pas un mystique.C'est mon boulot, voilà.
Moi, j'aurais voulu être architecte (disons que c'est le premier vrai métier auquel j'ai rêvé après super-héroïne et princesse)...et puis, un peu chanteuse aussi.
Finalement, je suis devenue maîkkkkresse, pas vraiment par vocation, juste parce que le courant m'a amenée là dans une jolie dérive...et j'ai attrapé le virus de l'enseignement! Du coup, je ne construis pas des maisons, mais j'empile des pierres à ma façon pour construire des esprits critiques...et même que je suis un peu chanteuse aussi.
Comme quoi, y'a toujours une part de nos rêves qui finit par se réaliser.
:-)
Depuis mon stage de découverte au collège, je voulais faire Psychomotricienne. C'était ca et pas autre chose. J'ai écouté Papa maman et fait médecine trois mois... puis je me suis écoutée et j'ai tenté le concours d'entrée pendant trois ans... Je l'ai jamais eu mais par un heureux hasard de la vie, je suis entrée en formation d'éducatrice spécialisée et là je me suis découverte. Depuis six mois diplômée je me régale.
J'ai souvent l'impression d'"errer" dans ma tête mais finalement en lisant ton post je me suis dit que c'était quand même pas rien d'être en accord avec son job !
Merci !
Comme disait Pierre Dac :
"Celui qui est parti de zéro pour n'arriver à rien n'a ce merci à dire à personne"
Et moi pour ajouter un peu au commentaire de papet crouton je dirais que parti de rien, je suis arrivé à pas grand chose. Mais tout seul. Ca c'est sûr.
Sinon papet crouton, ce soir, j'ai prévu de faire une soupe à l'oignon, ça te dirait pas de venir ?
@ Yojik
Cannibale !
De toutes façon, je suis indigeste, comme on me l'a déjà fait remarquer...
enfant je ne me souviens pas, mais adolescent je voulais être écrivain célèbre ou star du rock (pour avoir des nuées de groupies amoureuses de moi).
Finalement je suis prof de maths sans la moindre groupie, quelle triste fin :-))
(et je ne la dois à personne, j'avais qu'à être plus motivé par l'apprentissage de la guitare, ou moins vélléitaire dans mes tentatives d'écriture)
@lolo : Oui vous avez failli...et j'aurais peut-être eu un blog quand même!
Je vois que la politique t'intéressais beaucoup, mais que c'est juste pour vétérinaire que tu t'es inquiété des études : c'est vrai que pour la politique y a pas besoin de faire des études ;-)
La politique, les assurances...t'es toujours du côté obscur de la force!
@el greco : Moi je crois que chaque personnalité a un domaine où elle s'exprime le mieux, et c'est à ça que j'aspire.
@sardine : Tu as aussi oublié de dire que tu étais sardine chanteuse à tes heures, dans les chalets de montagne...
@evin : Tu devrais peut-être essayer le bilan de compétences, moi ça m'a bien éclairée!
Et puis secrétaire médicale, c'est pas comme ils disent dans la pub de cours par correspondance alors : "un métier passionnant offrant de multiples débouchés"?
@kundun : Ah, James West, un de mes premiers idéaux masculins...
Je m'égare là. Je ne trouve pas ça débile ou allumé, au contraire, ton corps sait pour toi ce que tu dois en faire, c'est génial!
@misstortue : Si tu avais été un homme tu aurais pu dire "maître-chanteur"!
J'admire la passion avec laquelle tu fais ton métier, en attendant d'entendre enfin tes vocalises...
@pô : Comme quoi il y a des hasard qui font bien les choses! Et puis psychomotricienne et éducatrice spécialisée ça a au moins la même vocation d'être au service des autres.
@papet : Je préfère me dire qu'on peut partir de pas grand chose pour arriver à distance raisonnable en ne le devant qu'à soi-même, voir le verre à moitié plein!
@Yojik : Ben c'est ce que je disais, c'est mieux que rien!
Et tu vas pas mettre papet dans ta soupe non mais, il mérite mieux que ça!
@papet : Indigeste, mais deux disent quoi?
@tirui : Ah oui là effectivement prof de maths c'est pas le meilleur poste pour être populaire ;-)
Quand Dali était enfant… il voulait être Dieu.
Plus tard il a voulu surtout être « Dali ».
Moi, petit, je voulais devenir « artiste ».
J’ai eu, je le reconnais, beaucoup de chance et j’ai toujours vécu de mes dessins, mes peintures, et cela continue après plus de soixante ans. Et je voudrais en prendre encore pour quelques décennies de plus : c’est si exaltant !
Et je remercie Dieu… et Dali.
À mon tour.
Enfant, ado et jeune homme, je ne me suis jamais questionné sur mon avenir: je serais comme papa.
Devenu avocat et à 43 ans, c'est maintenant que les questions s'imposent. C'est aujourd'hui que je me demande "mais qu'est-ce que je ferais bien plus tard".
Je crois avoir un peu de retard. Comme dans tout dailleurs.
CarrieB> je trouve que de par tes écrits tu es une artiste à ta façon, car modeler et façonner les mots est un art que non pas tout un chacun a :)
Sinon pour les rêves d'enfants, c vrai qu'on a la tete dans les nuages, ça expliquerait peut etre pkoi je reveais de devenir pilote :))
Non c'était surtout paske le ciel me fascinait, j'enviais les oiseaux de pouvoir voler si haut, être libre koi :)
Mais bon maintenant je suis pas pilote, je suis ingénieur en Eau, donc je suis plus sous l'eau que dans le ciel :))
J'aurais voulu être un artiste... Je chante ça tous les soirs à ma fille...
Enfant, j'ai voulu être pilote de ligne puis médecin. A vingt ans, j'aurais rêvé d'être critique rock ou journaliste sportif. Puis des études un peu longuettes qu'il a fallu conclure m'ont conduit où je suis aujourd'hui. Mais ça Carrie, c'est un de nos petits secrets !
j'aurai aimé être ingénieur dans les pétroles, comme Reed et puis j'ai terminé ma carrière comme institutrice laïque(pffff ils ont osé me donner le titre de professeure des écoles...) En chemin, la physique m'a fait chuter...nulle en physique donc je me suis rabattue sur la série littéraire et je n'en suis pas déçue; j'ai exercé un métier que j'ai aimé faire jusqu'à la dernière année...avec passion.
Quand j'serai grande je serai officier dans l'armée de terre pour démasculiniser quelques égos excessifs et pour le plaisir de donner des ordres!...ou peut-être tout simplement gendarme, artiste, avocate, hôtesse de l'air, traductrice, femme d'affaire...je suis devenue un mélange de secrétaire achat consultant SAP mais j'aspire encore à de nouvelles expériences...et à des voyages professionnels!;)
Quid des mes aspirations professionnelles ? Je n'ai que peu de souvenirs de ce que je voulais faire plus tard, lorsque j'étais tout petit. Quelques années plus tard, je rêvais d'être rock star (j'ai vite déchanté, même si j'ai eu quelques petits succès (d'estimes), au Lycée. Puis politicien (Ah, l'attrait du pouvoir !). Puis avocat (mais fallait travailler à la Fac, plutôt que de boire des bières et jouer au tarot). Pendant toutes ces années, j'écrivais beaucoup. Et même si j'ai pris des chemins détournés, je crois qu'inconsciemment, je pensais déjà à devenir journaliste. A la fois pour satisfaire mon goût de l'écriture mais aussi pour mon ego (journaliste, c'est bien comme métier, pour les filles).
Voilà.
@Antonio : Etre Dieu c’est beaucoup trop de responsabilités, au moins il n’est pas là pour s’en prendre plein la figure.
Tu as eu la chance de faire ce que tu aimais faire, même si la chance n’est rien à côté du travail accompli pour y arriver !
@Omo-Erectus : Avocat c’est pas si mal, mais c’est vrai que ça doit être frustrant de te dire que tu ne l’as pas vraiment choisi.
Et il n’est jamais trop tard pour se remettre en question !
@medlykos : Merci c’est très gentil. Dans l’eau on vole mieux qu’en l’air de toutes façons, et rien ne t’empêche de passer un brevet de pilote en loisirs ! Un secret : j’adorerais faire ça, et dès que je peux voler (parapente, ULM) je le fais !
@richard : Oui surtout ne disons rien de ta profession, malheureux, mais nul doute qu’au vu de ta culture musicale tu pourrais être critique rock en extras!
@Muse : Encore un coup gagnant des hasards de la vie, l’expérience humaine aurait sans doute été moins riche
@alexia : Tu as la vie devant toi, et le monde aussi…
@lejournaliste : Je préfère que tu sois devenu journaliste, connaissant tes penchants politiques ;-)
C’est bien, tu as trouvé un bon compromis pour avoir des groupies, sans les inconvénients de la vie de rockstar et tout en pouvant te faire l’avocat de sujets qui te tiennent à cœur.
Parfois on s'égare et c'est un peu dur de redresser la barre.
Tout petit je disais pompier boucher astronaute parce que le boucher du quartier était très sympa et j'imaginais même pas qu'il pouvait tuer des animaux, le bougre, il cachait bien son jeu. Après j'ai commencé à jouer de la musique, je prenais mon pied en jouant des playback sur un synthé devant mes copains et je rêvais de foules en délire. Cette envie ne m'a jamais vraiment quitté. Après j'ai rêvé d'écrire, mais vu mon histoire j'ai dû gagner ma vie très vite et oublier la vie d'artiste. J'imaginais que mes études étaient de type littéraire, j'ai juste touché du doigt un peu de statistiques, mal m'en a pris parce que c'est finalement là-dedans que je suis tombé, comme Obélix dans la marmite de potion magique mais en beaucoup moins drôle. Aujourd'hui je me demande encore quels sont mes rêves et comment les réaliser.
Bonne chance, Carrie, toi tu sembles éminemment douée pour plein de choses et tu trouveras sûrement ta voie.
Pour moi, il n'y pas de doute, tu es une artiste et avec un talent grandiose ;-)
Ben je ne vois guère d'inconvénients à la vie de rock star... (mais j'idéalise peut-être un peu !)
Carrie, oui j'ai déjà essayé le bilan de compétences, mais ça ne m'a pas vraiment éclairée ... (je dois être trop atypique, faut croire)
Quand à la pub pour le secrétariat médical, par pitié nooooon !! cette pub fait passer les secrétaires pour les dernières des abruties, et euh non, ça n'ouvre pas de débouchés particuliers.
Mais bon, je suis optimiste, et je ne me prends pas la tête, donc wait and see :o)
@frisson : Je t'avouerai que je t'imagine assez mal boucher...par contre, pianiste ou écrivain il est encore temps!
Et merci pour le compliment, je vais essayer de trouver quelque chose qui me convienne mieux.
@olico : Et quand ça vient de la bouche d'un artiste aussi talentueux que toi, ça ne peut que me toucher
@lejournaliste : Tu crois ça? Va demander à Jim Morrison, Curt Cobain ou Jimmy Hendrix...ah ben non tu peux pas...
@evin : C'est délicat à manier ce bilan, c'est sûr, il n'est destiné qu'à nous faire pointer nous-mêmes le doigt sur ce qui nous plairait vraiment.
Et pour ce qui est de cette pub, ne t'inquiète pas je pense que peu sont dupes, et des vraies secrétaires médicales c'est pas ça!
J'ai toujours voulu être une artiste... pour pouvoir faire mon nu, mes rots... Euh, non. Stop. Nononon. J'ai pas dit ça. Bon, en vrai, quand je serai grande, je serai prof de français.
Et puis bon, avant je voulais être vétérinaire, mais les herbes médicinales c'était trop compliqué (allez savoir... la dog-homéopathie, ça aurait peut-être marché?) et puis j'ai peur des piqûres et j'ai horreur des abeilles.
Alors je suis restée le nez dans mes bouquins, et j'ai décidé d'écrire aussi.
Pis j'ai toujours adoré créer et dessiner. Mais j'ai tiré un trait sur les inventions de Géo Trouvetou, parce qu'avec moi, ça marchait jamais. A croire que Géo, c'est du pipeau. Et pis j'aimais pas la "géo" et je croyais qu'il fallait être fort en géographie pour construire des trucs...
tu parles, moi c'était ma fierté de dire que je searis cuisinière de nouilles et que j'aurais ma propre baraque à nouilles et que je serais experte pour "mettre du gaz dans les bouteilles"
puis instit, trop branleuse, il me fallait un cadre rigide d'études concrètes me vlà infirmière spécialisée en autisme, c'est pas une vocation et je regorge de projets
pleure pus carrie t'es quand même une artiste'ms...
Drôle : Moi aussi je voulais être styliste et c'est pour les mêmes raisons que j'ai abandonné. Seulement j'ai su que c'était faux, on peut être styliste sans coudre, j'ai un ami qui est styliste photo : il choisit les fringues pour les photos de mags et un autre qui dessine pour Naf naf...En fait on aurait pu ;)))
tiens en parlant de rêves d'enfant cet étonnant... moi je viens de prendre une grande décision... ( cf mon blog oui je me fais de la pub...)
et donc j'ai démissionné de l'éducation nationale la semaine dernière pour des raisons diverses et variées mais finalement très simples :)
Et donc pour les rêves d'enfant, petite je voulais être écriteuse, peintre, clown, comédienne, et agent secret... Au lycée je rêvais de monter un gîte super génialissime accueillant et beau où l'on pourrait se reposer, se divertir, et échanger...
heureusement pour moi j'ai arrêté les bêtises je recommence à rêver et parmis tout ces trucs y a peut-être quelque chose que j'arriverai à faire :)
à moi, à moi ....
rooooo comme je m'éclate à te lire , à chaque fois, c'est un délice ma belle !!
alors pitite je voulais faire danseuse ou hotesse de l'air , ado je voulais être infirmière ou globe trotteuse, et puis le rêve que j'ai toujours eu depuis mon berceau je crois , c'est écrivain, mais les carcans ont la peau dure, et dans ma campagne, quand je disais ça , on me regardait comme une illuminée, pourtant à presque 40 balais et 25 mètiers essayés, des concours à passer ( J- 7 arghhhhh j'ai le trac!!)et peut être bientôt un nouveau mètier, je rêve toujours d'être écrivain ....
Petit je voulais être archéologue ou architecte (au CIO je n'avais lu que la page des "arch"), puis plus tard je voulais être gigolo.
Au final, je suis pêcheur en haute mer !!!
Je crois toujours en mes rêves et espère toujours, mais soyons honnête, archéologue et architecte avec un CAP ce n'est pas gagné, et gigolo... vous payerez, vous les filles pour coucher avec un mec qui pue le poisson ?
Ben voilà, c'est ça "sardine chanteuse dans un chalet de montagne" je n'en avais pas rêvé mais j'aime bien l'inattendu...
Moi je ne suis ni stew ni commercial ni conducteur de train... je m'occupe des âmes et de leur corps bléssé par la maladie,la vieillesse et autres.
Finalement,la chance a fait que j'exerce un métier proche de celui dont je rêvais:je suis en contact des autres tout en les aidant à tout point de vue (physique et morale)...et surtout j'agis la nuit...mon domaine préféré!
@ bientôt.
@la féline : Tu es une artiste des mots, à n'en pas douter, tes élèves se régaleront!
@lel : De cuisinière de nouilles à infirmière il y a un pallier! L'autisme est un monde plus passionnant que celui des pâtes, c'est sûr!
@Caroline : Même pas drôle. On s'associe?
@pepina : En tous cas tu as eu du courage, félicitations, on n'a qu'une vie, alors tant qu'à faire autant y trouver sa voie.
Et fonder une chaîne de gîtes entre Bretagne et Mexique?
@ma fée : Alors un gros m.... pour ton exam d'abord, et ensuite même en parallèle de ton nouveau métier, rien ne t'empêchera de réaliser ton rêve, si si!
@mike : T'es devenu arch-i bon pècheur alors! Et pour gigolo ça devrait pas être impossible avec un bon gel douche et un bon déo ;-)
@sardine : Du pècheur à la sardine...Des fois on exerce des nouveaux métiers juste l'espace d'une soirée et c'est plutôt pas mal!
@voyageurd1jour : "je suis en contact des autres (...)et surtout j'agis la nuit...mon domaine préféré!"; hors contexte, tu peux faire peur!
Sans rire, c'est beau de soigner et d'aider les autres
oh lala, ce sujet me parle drolement tellement je suis encore en plein dedans... When I was a child je voulais z'etre chanteuse comedienne, personnage de dessin animé, princesse de conte de fées (mais c'est du off),ecrivaine, bibliothécaire,styliste,petite amie d'indiana jones archéologue, critique littéraire, journaliste, psychologue... Dans ma famille, on me voyait plutot avec un stylo a la main, j'étais l'intellectuelle de la famille...Wendy avant l'heure je me suis peter panisé avec ce gloubi boulga et je cherche encore!!! après quelques mois en fac de lettres et plusieurs années d'"etudes" dans un secteur que je savais bouché avant d'y mettre un pied, je commence tout juste a admettre que je me vois pas trop dans un bureau et que j'aimerais faire un truc un peu arty mais j'ai un gros travail a faire niveau self esteem...ce qui est chouette c'est que ça bouge tout le temps et que les rencontres peuvent emettre des gros signaux de fumée ;-)
JE TE PROPOSE DE JETTER UN CP D OEIL SUR CE BLOG VOAYGEUR AUX USA
http://zizoufromdjerba.blogspot.com/2007/01/astrolabe-merci.html#comments
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